Le chroniqueur Adnane Benchakroun revient cette semaine sur une idée qui refait surface à un an des élections législatives : instaurer le vote obligatoire au Maroc. Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) l’a inscrite dans son mémorandum du 28 août, transmis au ministère de l’Intérieur. Mais cette proposition soulève une question centrale : à défaut de convaincre les Marocains d’aller voter, faut-il les y obliger ? Derrière cette mesure, se cache un paradoxe troublant : celui d’une opposition qui a toujours défendu la liberté, et qui, aujourd’hui, en appelle à la contrainte. Dans cette chronique, Adnane Benchakroun décrypte les enjeux juridiques, les conséquences politiques et les risques démocratiques d’un tel choix. Convaincre ou contraindre : quel avenir pour la participation citoyenne au Maroc ?