Washington maintient le cap sur la souveraineté marocaine
Massad Boulos a réaffirmé sans détour la position constante de Washington en faveur de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. Lorsque la journaliste a employé le terme « Sahara occidental », le conseiller a immédiatement rectifié : « Il s’agit du Sahara marocain. »
Une précision qui vaut déclaration politique : l’administration Trump, comme celle qui l’a précédée, continue de défendre la reconnaissance du Sahara comme partie intégrante du Royaume. Le conseiller a également salué le dernier discours royal, qu’il a qualifié de « vision claire et constructive » en faveur d’un règlement politique durable et mutuellement acceptable.
Dans le même entretien, Massad Boulos a exprimé le vœu de voir les relations entre le Maroc et l’Algérie s’apaiser. Il a appelé les deux pays à renouer avec un esprit fraternel, convaincu qu’une coopération régionale renforcée profiterait à la stabilité et au développement du Maghreb.
Selon lui, les défis communs – sécurité, énergie, climat – exigent une approche régionale plutôt qu’un face-à-face figé dans les tensions.
Interrogé sur la prochaine session du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée au renouvellement du mandat de la MINURSO, le représentant américain s’est montré confiant.
Il a révélé avoir rencontré le président algérien Abdelmadjid Tebboune en juillet dernier et avoir perçu chez lui une volonté de parvenir à une issue « définitive et durable » au différend. « Il existe aujourd’hui une fenêtre d’opportunité que nous devons saisir », a-t-il déclaré, estimant que les positions, bien que différentes, convergent de plus en plus vers une approche pragmatique.
Massad Boulos a aussi tenu à remercier les alliés européens des États-Unis – notamment la France, le Royaume-Uni et l’Union européenne – pour leur appui croissant au plan d’autonomie marocain.
Selon lui, Washington et ses partenaires partagent la conviction qu’une solution politique stable permettrait de transformer le Maghreb en un espace d’intégration économique et de sécurité collective. « Ce dossier, longtemps gelé, peut désormais trouver un dénouement durable au profit de toute la région », a-t-il insisté.
La position américaine s’inscrit dans la continuité de la décision prise en décembre 2020, lorsque Donald Trump avait reconnu officiellement la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Cette reconnaissance, considérée comme un tournant diplomatique majeur, avait rompu avec la neutralité traditionnelle de Washington sur ce dossier.
Depuis, l’administration américaine, y compris sous Joe Biden, n’a jamais remis en cause cette orientation. Le ton a pu être plus discret, mais le fond est resté le même : le plan d’autonomie marocain demeure, selon Washington, « la base la plus sérieuse, crédible et réaliste » pour un règlement sous l’égide de l’ONU.
En confirmant l’ouverture prochaine d’un consulat américain dans la région, Donald Trump ne fait donc pas que prolonger une ligne diplomatique : il l’ancre dans la réalité du terrain, transformant la reconnaissance politique en présence concrète. Une façon de sceller durablement une alliance stratégique entre Rabat et Washington, à la fois symbolique et géopolitique.
Une précision qui vaut déclaration politique : l’administration Trump, comme celle qui l’a précédée, continue de défendre la reconnaissance du Sahara comme partie intégrante du Royaume. Le conseiller a également salué le dernier discours royal, qu’il a qualifié de « vision claire et constructive » en faveur d’un règlement politique durable et mutuellement acceptable.
Dans le même entretien, Massad Boulos a exprimé le vœu de voir les relations entre le Maroc et l’Algérie s’apaiser. Il a appelé les deux pays à renouer avec un esprit fraternel, convaincu qu’une coopération régionale renforcée profiterait à la stabilité et au développement du Maghreb.
Selon lui, les défis communs – sécurité, énergie, climat – exigent une approche régionale plutôt qu’un face-à-face figé dans les tensions.
Interrogé sur la prochaine session du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée au renouvellement du mandat de la MINURSO, le représentant américain s’est montré confiant.
Il a révélé avoir rencontré le président algérien Abdelmadjid Tebboune en juillet dernier et avoir perçu chez lui une volonté de parvenir à une issue « définitive et durable » au différend. « Il existe aujourd’hui une fenêtre d’opportunité que nous devons saisir », a-t-il déclaré, estimant que les positions, bien que différentes, convergent de plus en plus vers une approche pragmatique.
Massad Boulos a aussi tenu à remercier les alliés européens des États-Unis – notamment la France, le Royaume-Uni et l’Union européenne – pour leur appui croissant au plan d’autonomie marocain.
Selon lui, Washington et ses partenaires partagent la conviction qu’une solution politique stable permettrait de transformer le Maghreb en un espace d’intégration économique et de sécurité collective. « Ce dossier, longtemps gelé, peut désormais trouver un dénouement durable au profit de toute la région », a-t-il insisté.
La position américaine s’inscrit dans la continuité de la décision prise en décembre 2020, lorsque Donald Trump avait reconnu officiellement la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Cette reconnaissance, considérée comme un tournant diplomatique majeur, avait rompu avec la neutralité traditionnelle de Washington sur ce dossier.
Depuis, l’administration américaine, y compris sous Joe Biden, n’a jamais remis en cause cette orientation. Le ton a pu être plus discret, mais le fond est resté le même : le plan d’autonomie marocain demeure, selon Washington, « la base la plus sérieuse, crédible et réaliste » pour un règlement sous l’égide de l’ONU.
En confirmant l’ouverture prochaine d’un consulat américain dans la région, Donald Trump ne fait donc pas que prolonger une ligne diplomatique : il l’ancre dans la réalité du terrain, transformant la reconnaissance politique en présence concrète. Une façon de sceller durablement une alliance stratégique entre Rabat et Washington, à la fois symbolique et géopolitique.












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