La statistique communiquée ci-après, veut dire de la façon la plus irréfutable, que notre Enseignement n'est pas si catastrophique que ça jusqu'à compromettre nos chances de développement, tel que le laisse entendre des experts par-ci et par-là ces derniers temps. L'Ecole Polytechnique n'est qu'une infime réalité par rapport à ce qu'on a comme lauréats partout dans les institutions d'enseignement les plus prestigieuses au monde.

Si le Maroc arrive à convaincre ses compétences installées à l'étranger de rentrer au pays, nous gagnerons 50 ans de développement. On a en compétences à l'étranger, en nombre, en diversité et en qualité, de quoi rouler à 180 à l'heure. 

Si MM. Lakjaa et Regragui ont convaincu des marocains à l'étranger de jouer pour leur pays et contribuer significativement à toutes ses grandes gloires actuelles, c'est que ce n'est pas exclu de le faire avec nos lumières installées à l'étranger. Il faut qu'on s'investisse pour une campagne du "Grand Retour" que doivent mener notre gouvernement et nos opérateurs économiques moyennant des intéressements très alléchants qui coûteront dans tous les cas, beaucoup moins cher que ce qu'on dépense ici et là ou ce qu'on perd en création de nouvelles richesses. 

Le Graal pour notre développement rapide est celui-là. L'enjeu ne sera pas seulement l'intensification de notre machine économique, mais également une création massive et durable d'emplois et la montée générale en compétence dans nos services publics et nos entreprises.

Ceci dit, il ne faut pas renier tout ce qui est là, qui marche déjà à merveille et qui repose à 99,9% sur des compétences et un labeur de marocains en plusieurs dizaines de milliers, ayant fait le choix de rester dans leur pays et de le servir avec brio et patriotisme.