Formule 1 : le Maroc s’active pour un retour fracassant sur le continent africain
Ce projet de grande envergure ne se limite pas seulement à la course automobile. En effet, il prévoit également des infrastructures complémentaires telles qu'un parc à thème, des hôtels, une marina et un centre commercial. Ces installations visent à créer un pôle d'attraction économique et touristique durable, inspiré par le modèle du circuit Yas Marina à Abu Dhabi. Selon les promoteurs, environ 800 millions de dollars ont déjà été levés auprès d'investisseurs privés, ce qui témoigne de l'intérêt croissant pour cette initiative.
L'emplacement choisi pour le circuit, situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Tanger, bénéficie d'atouts logistiques indéniables, notamment sa proximité avec l'aéroport international et le port de Tanger Med. Ces infrastructures faciliteront le transport des équipes et du matériel, un facteur crucial pour le succès d'un événement de cette ampleur.
Cependant, le Maroc n'est pas le seul pays à viser l'accueil de la F1 en Afrique. L'Afrique du Sud et le Rwanda sont également en lice, mais le projet marocain se distingue par la solidité de son montage financier et son accessibilité depuis l'Europe. Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a confirmé que le Maroc est en discussion pour faire partie de cette renaissance de la Formule 1 sur le continent.
Avant que les discussions officielles ne commencent, Boullier a souligné deux conditions essentielles : obtenir le feu vert politique et garantir le financement global. Si ces conditions sont remplies, les travaux pourraient commencer rapidement, avec une première course potentiellement prévue pour 2028. En renouant avec cette tradition, le Maroc espère redynamiser son image dans le monde du sport automobile, après avoir accueilli sa dernière course en 1958 sur le circuit d’Aïn-Diab à Casablanca.