À 58 ans, Luca de Meo s'apprête à prendre les rênes du groupe de luxe Kering, connu pour ses marques emblématiques telles que Gucci et Yves Saint Laurent. Ce changement de cap intervient alors que Kering, sous l'impulsion de son actionnaire majoritaire François-Henri Pinault, procède à une réorganisation de sa direction. De Meo, qui a débuté sa carrière chez Renault, a également fait ses preuves chez Fiat et Volkswagen, où il a redynamisé des marques emblématiques.

Jean-Dominique Senard, président du conseil d’administration de Renault, a salué l’impact de De Meo sur l’entreprise. Sous sa direction, Renault a retrouvé une base solide, élargissant sa gamme de produits tout en renouant avec la croissance. En effet, De Meo a pris les rênes d’une entreprise en crise, marquée par les turbulences liées à l’affaire Carlos Ghosn. Son arrivée a coïncidé avec une période de ventes en chute libre et un moral en berne parmi les cadres.

Luca de Meo a également été un fervent défenseur de l’électrification de Renault, mettant en avant des initiatives visant à moderniser la marque et à la positionner dans un marché automobile en pleine mutation. Son approche marketing et sa capacité de communication ont été des atouts majeurs pour redresser l'image de Renault, en l’orientant vers une montée en gamme.

Avec son départ imminent, Renault se prépare à un nouveau chapitre. Les défis qui attendent le groupe sont nombreux, notamment dans un secteur automobile en constante évolution, où l'électrification et l'innovation jouent des rôles cruciaux. Le futur de Renault dépendra désormais de la capacité de son prochain dirigeant à poursuivre cette dynamique et à relever les défis qui se présentent.