Sa mission apparaît donc clairement définie.
Elle doit assurer au citoyen marocain des médicaments de qualité contrôlée, tout en veillant à l’équilibre d’un secteur où se côtoient industriels locaux, multinationales et réseau officinal.
L’enjeu est de trouver un point d’équilibre qui permette à tous les acteurs d’évoluer dans un cadre transparent, lisible et stable.
Le rôle stratégique de l’agence se situe également dans sa capacité à accompagner le développement de l’industrie pharmaceutique nationale.
Le Maroc dispose d’un tissu industriel important, capable de produire localement des médicaments répondant aux standards internationaux.
Encourager cette dynamique, soutenir l’innovation et renforcer la visibilité des produits nationaux constituent autant d’axes destinés à consolider une véritable indépendance thérapeutique.
Néanmoins, plusieurs questions subsistent dans l’esprit du public et des professionnels.
Certains médicaments demeurent coûteux, malgré l’existence d’alternatives ou malgré les comparaisons internationales qui montrent des écarts de prix parfois difficiles à expliquer.
Ces observations alimentent un débat légitime sur la capacité de la nouvelle agence à infléchir les tendances du marché et à répondre aux attentes en matière de régulation.
L’enjeu est de trouver un point d’équilibre qui permette à tous les acteurs d’évoluer dans un cadre transparent, lisible et stable.
Le rôle stratégique de l’agence se situe également dans sa capacité à accompagner le développement de l’industrie pharmaceutique nationale.
Le Maroc dispose d’un tissu industriel important, capable de produire localement des médicaments répondant aux standards internationaux.
Encourager cette dynamique, soutenir l’innovation et renforcer la visibilité des produits nationaux constituent autant d’axes destinés à consolider une véritable indépendance thérapeutique.
Néanmoins, plusieurs questions subsistent dans l’esprit du public et des professionnels.
Certains médicaments demeurent coûteux, malgré l’existence d’alternatives ou malgré les comparaisons internationales qui montrent des écarts de prix parfois difficiles à expliquer.
Ces observations alimentent un débat légitime sur la capacité de la nouvelle agence à infléchir les tendances du marché et à répondre aux attentes en matière de régulation.
Il ne s’agit pas ici d’imputer une responsabilité immédiate, mais d’identifier les défis qui attendent cette institution.
L’agence devra démontrer qu’elle peut agir sur les facteurs qui influencent le coût des traitements, qu’elle peut garantir une disponibilité stable des médicaments essentiels et qu’elle peut encourager un environnement plus favorable à la production locale.
Aujourd’hui, le cadre juridique existe, les moyens ont été mobilisés et l’architecture institutionnelle est en place.
Les citoyens, les professionnels et les industriels attendent désormais que cette agence se positionne comme un véritable acteur de régulation, un facilitateur et un garant de l’équité dans l’accès au médicament.
Si elle parvient à remplir ces missions, elle contribuera directement au renforcement du système de santé marocain et à la consolidation d’une souveraineté pharmaceutique durable.
Dans le cas contraire, elle pourrait peiner à convaincre de son utilité, à un moment où les attentes sociétales sont particulièrement élevées.
Le médicament demeure un pilier essentiel du droit à la santé.
L’enjeu pour la nouvelle Agence du Médicament est de devenir l’institution capable d’accompagner cette ambition, en apportant des réponses concrètes, lisibles et rassurantes.
Par Dr Anwar CHERKAOUI
Aujourd’hui, le cadre juridique existe, les moyens ont été mobilisés et l’architecture institutionnelle est en place.
Les citoyens, les professionnels et les industriels attendent désormais que cette agence se positionne comme un véritable acteur de régulation, un facilitateur et un garant de l’équité dans l’accès au médicament.
Si elle parvient à remplir ces missions, elle contribuera directement au renforcement du système de santé marocain et à la consolidation d’une souveraineté pharmaceutique durable.
Dans le cas contraire, elle pourrait peiner à convaincre de son utilité, à un moment où les attentes sociétales sont particulièrement élevées.
Le médicament demeure un pilier essentiel du droit à la santé.
L’enjeu pour la nouvelle Agence du Médicament est de devenir l’institution capable d’accompagner cette ambition, en apportant des réponses concrètes, lisibles et rassurantes.
Par Dr Anwar CHERKAOUI












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