D’après la DGSN, ces accidents sont essentiellement dus à l’inadvertance des conducteurs, au non-respect de la priorité, à l’inattention des piétons, au non-respect de la distance de sécurité, sans oublier l’excès de vitesse, le non-respect du stop, la perte de contrôle, les changements de direction sans clignotant, la circulation en sens interdit, ou encore le franchissement du feu rouge. La conduite en état d’ivresse et les dépassements défectueux figurent également parmi les causes fréquentes.
 

Dans les grandes villes, où la circulation devient de plus en plus dense, les mêmes comportements dangereux se répètent, aggravés par la pression du trafic, la précipitation et parfois le manque de civisme. Les piétons ne sont pas épargnés, souvent victimes d’imprudences ou de traversées risquées.
 

Sur le plan répressif, la DGSN a mené une vaste opération de contrôle. 49.460 contraventions ont été relevées durant la semaine, et 7.947 procès-verbaux ont été dressés puis soumis au parquet. Parallèlement, 41.513 amendes transactionnelles ont été recouvrées, représentant un montant global de 9.027.250 dirhams.
 

Les autorités ont également procédé à la mise en fourrière de 4.800 véhicules, à la saisie de 7.947 documents, et à l’immobilisation de 578 véhicules. Un dispositif qui vise à freiner la montée des accidents, mais qui peine encore à infléchir durablement la tendance.
 

Ce lourd bilan rappelle l’urgence de renforcer la prévention, d’intensifier les campagnes de sensibilisation et de développer une culture routière plus responsable. Car derrière chaque chiffre se cache une famille brisée, et chaque semaine apporte son lot de drames évitables si chacun – conducteurs, piétons et autorités – adopte un comportement plus vigilant.