Par Saïd Temsamani
Dans les villages d’Al Haouz, chaque maison reconstruite raconte l’histoire d’un engagement collectif, chaque route restaurée rétablit un lien vital entre les habitants et le monde extérieur. Derrière ces efforts, il y a une mobilisation humaine sans précédent : ingénieurs, ouvriers, associations, autorités locales et habitants eux-mêmes unis pour un seul objectif - que la tragédie d’hier ne détermine pas la vie de demain.
La résilience n’est pas instantanée. Elle se construit pierre par pierre, foyer par foyer, route après route. Elle exige patience, rigueur et vision. Elle exige de résister à la tentation du jugement hâtif et de reconnaître que les véritables transformations se mesurent sur la durée et dans la profondeur, et non dans l’immédiateté médiatique.
Al Haouz incarne cette leçon universelle : la force de la communauté face à l’adversité, la capacité d’une société à protéger ceux qui sont tombés, à restaurer la confiance et à offrir un avenir. Chaque famille qui retrouve un foyer, chaque enfant qui peut à nouveau dormir en sécurité, chaque route rouvert, chaque village reconnecté est un pied de nez au fatalisme et au nihilisme.
Ceux qui se complaisent dans les critiques simplistes oublient que la véritable grandeur d’un pays se mesure à sa capacité à se relever et à élever ceux qui en ont besoin. La reconstruction d’Al Haouz n’est pas seulement un chantier : elle est un symbole de solidarité, un manifeste de persévérance et un triomphe sur le désespoir.
Dans ce modèle, le nihilisme n’a pas sa place. La leçon est claire : reconstruire, c’est recréer la vie, et la vie ne se mesure jamais à la vitesse des apparences. Elle se mesure à la profondeur de l’engagement et à la dignité que l’on offre à chaque citoyen. Et sur ce plan, Al Haouz est exemplaire.












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