Alger connaît depuis plusieurs jours une atmosphère inhabituelle, entre sécurité renforcée, barrages filtrants et rumeurs de déploiement de la Garde républicaine dans les rues de la capitale. Cette agitation survient dans la foulée d’un changement majeur à la tête de cette unité stratégique de l’armée nationale : la nomination du général-major Tahar Ayad comme nouveau commandant de la Garde républicaine, en remplacement du général d’armée Ali Ben Ali, figure emblématique en poste depuis près d’une décennie.
Le décret présidentiel officialisant la nomination d’Ayad, daté du 3 août avec effet rétroactif au 16 juillet, a immédiatement suscité des interrogations. Car la Garde républicaine occupe une place singulière dans l’appareil sécuritaire algérien : unité d’élite chargée de la protection des institutions, des hauts dirigeants et des sites sensibles, elle est considérée comme l’un des piliers de la stabilité du régime.
Depuis la semaine dernière, plusieurs témoignages et publications circulant sur les réseaux sociaux évoquent des barrages routiers inhabituels à l’entrée et à la sortie d’Alger, ainsi que dans certains points stratégiques proches du Club des Pins, enclave résidentielle réservée aux élites politiques et militaires, et autour du siège de la Radio et Télévision algérienne (EPTV). Des vidéos relayées sur Facebook et X (ancien Twitter) montrent un fort déploiement policier au centre-ville, notamment dans les environs de la Grande Poste. Mais si la présence des forces de police et de la gendarmerie est confirmée, aucune preuve visuelle irréfutable ne démontre jusqu’ici l’implication directe de la Garde républicaine dans ces opérations.
Selon plusieurs observateurs, ce regain de visibilité sécuritaire coïncide avec une période sensible : un climat social marqué par la flambée des prix, des appels à renouer avec l’esprit du Hirak, et des tensions internes autour de la succession politique à moyen terme. Dans ce contexte, la nomination de Tahar Ayad pourrait être perçue comme un signal fort envoyé par les hautes autorités, associant rajeunissement du commandement et rappel de l’autorité.
Pour l’heure, les autorités n’ont publié aucun communiqué officiel sur la fermeture des accès de la capitale ni sur une mobilisation exceptionnelle de la Garde républicaine en dehors de ses zones traditionnelles de protection. Reste que les rumeurs, amplifiées par les réseaux sociaux, alimentent un sentiment d’alerte et d’incertitude dans la rue algéroise.
Entre faits confirmés la nomination d’un nouveau chef et spéculations sur un bouclage sécuritaire, une question demeure : s’agit-il d’un simple renforcement préventif, ou bien d’une démonstration de force destinée à marquer un tournant politique ?
Le décret présidentiel officialisant la nomination d’Ayad, daté du 3 août avec effet rétroactif au 16 juillet, a immédiatement suscité des interrogations. Car la Garde républicaine occupe une place singulière dans l’appareil sécuritaire algérien : unité d’élite chargée de la protection des institutions, des hauts dirigeants et des sites sensibles, elle est considérée comme l’un des piliers de la stabilité du régime.
Depuis la semaine dernière, plusieurs témoignages et publications circulant sur les réseaux sociaux évoquent des barrages routiers inhabituels à l’entrée et à la sortie d’Alger, ainsi que dans certains points stratégiques proches du Club des Pins, enclave résidentielle réservée aux élites politiques et militaires, et autour du siège de la Radio et Télévision algérienne (EPTV). Des vidéos relayées sur Facebook et X (ancien Twitter) montrent un fort déploiement policier au centre-ville, notamment dans les environs de la Grande Poste. Mais si la présence des forces de police et de la gendarmerie est confirmée, aucune preuve visuelle irréfutable ne démontre jusqu’ici l’implication directe de la Garde républicaine dans ces opérations.
Selon plusieurs observateurs, ce regain de visibilité sécuritaire coïncide avec une période sensible : un climat social marqué par la flambée des prix, des appels à renouer avec l’esprit du Hirak, et des tensions internes autour de la succession politique à moyen terme. Dans ce contexte, la nomination de Tahar Ayad pourrait être perçue comme un signal fort envoyé par les hautes autorités, associant rajeunissement du commandement et rappel de l’autorité.
Pour l’heure, les autorités n’ont publié aucun communiqué officiel sur la fermeture des accès de la capitale ni sur une mobilisation exceptionnelle de la Garde républicaine en dehors de ses zones traditionnelles de protection. Reste que les rumeurs, amplifiées par les réseaux sociaux, alimentent un sentiment d’alerte et d’incertitude dans la rue algéroise.
Entre faits confirmés la nomination d’un nouveau chef et spéculations sur un bouclage sécuritaire, une question demeure : s’agit-il d’un simple renforcement préventif, ou bien d’une démonstration de force destinée à marquer un tournant politique ?












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