Michigan : l’enfer s’invite au cœur d’un office religieux
Il est 10h25 quand le suspect, identifié comme Thomas Jacob Sanford, 40 ans, percute les portes de l’église au volant de sa voiture. Des centaines de fidèles sont réunis à l’intérieur. Armé d’un fusil d’assaut, il ouvre immédiatement le feu.
La police intervient rapidement : deux agents neutralisent le tireur huit minutes après le début de l’attaque. Mais le bilan est lourd : deux morts et dix blessés, dont une personne dans un état critique.
Un incendie, déclenché volontairement par le suspect, s’est propagé dans l’édifice, compliquant les opérations de secours. Les forces de l’ordre craignent de découvrir d’autres victimes une fois les lieux totalement sécurisés. Cette attaque survient dans un climat déjà explosif aux États-Unis. Le 10 septembre, l’influenceur conservateur Charlie Kirk a été assassiné, un crime attribué par la droite trumpiste à « l’extrême gauche ».
Donald Trump, réagissant sur son réseau Truth Social, a dénoncé « une nouvelle attaque ciblée contre les chrétiens ». « Cette épidémie de violence doit cesser immédiatement », a-t-il écrit. La droite conservatrice voit dans ces événements la preuve d’un climat de « terrorisme intérieur », tandis que les tensions politiques et religieuses s’intensifient dans le pays.
Cette nouvelle tuerie, un mois seulement après une attaque contre une église catholique à Minneapolis, relance le débat sur la sécurité des lieux de culte et sur la montée des violences politiques aux États-Unis. Si le mobile du suspect reste inconnu, une chose est certaine : l’Amérique s’enfonce dans un cycle de peur et de polarisation extrême où religion et politique s’entrechoquent dans la rue comme dans les sanctuaires.












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