La rencontre avait été ouverte par Abdelouahab Ennaciri, président de l’AIVAM, aux côtés de Said Mouline, directeur de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques. Ils avaient été rejoints par Abdeslam Rhnimi, directeur général de TotalEnergies Marketing, Badr Boukil, directeur de Logicat/Evccat, et Fatine Bennani Meziane, représentante pays d’InDrive au Maroc.

Au cours des échanges, les intervenants avaient mis en avant la montée en puissance des véhicules électriques et hybrides, qui constituaient désormais une alternative crédible face aux motorisations thermiques. L’innovation dans les matériaux, notamment pour l’allègement des véhicules, avait également été soulignée comme une piste essentielle pour améliorer l’efficacité énergétique.

Par ailleurs, le développement des infrastructures de recharge avait été identifié comme un enjeu structurant, conditionnant la réussite de la transition vers une mobilité décarbonée. Les discussions avaient aussi porté sur des dimensions plus larges : accessibilité, impact environnemental, financement et nécessité d’une transition juste, afin d’assurer que les bénéfices de la mobilité durable profitent à toutes les catégories sociales.

En conclusion, les experts avaient rappelé que la transformation de l’industrie automobile ne pouvait réussir qu’à travers une coopération renforcée entre acteurs publics et privés, accompagnée d’un cadre réglementaire incitatif et d’investissements conséquents. Le Salon Auto Expo 2025 s’était ainsi affirmé comme une vitrine des mutations en cours et un lieu privilégié de réflexion sur l’avenir des transports au Maroc.