Par Adnane Benchakroun
On pensait que les guerres modernes se menaient avec des drones, des hackers et des tweets rageurs. Eh bien non. En 2025, le nouveau champ de bataille, c’est le rayon yaourt de votre supermarché. Bienvenue dans la guerre commerciale 2.0, orchestrée par le chef d’orchestre aux mèches rebelles : Donald Trump. Dans un élan de patriotisme économique mâtiné de nostalgie industrielle, El Conquistador a décidé que le monde devait redevenir un immense souk cloisonné, où chaque produit étranger paie son droit d’entrée au prix fort.
Imaginez un instant : la mondialisation, ce grand banquet planétaire, devient une fête privée. Et si t’as pas la carte d’invité (comprendre : la nationalité américaine ou un accord signé avec Trump), tu restes dehors. Les Chinois ? Taxés. Les Européens ? Taxés. Les Japonais ? Pareil. Le reste du monde ? Idem. Même le Maroc s’est vu coller un 10 % de "droit d’existence douanière".
On croyait que le commerce rapprochait les peuples ; désormais, il les renvoie à leurs frontières.
Mais derrière ce théâtre un peu fou, il y a un message sérieux. Cette guerre douanière est un symptôme. Le symptôme d’un monde fatigué de ses propres excès : délocalisations, inégalités, dépendances stratégiques. À force de fabriquer en Chine pour vendre en Occident, on a oublié que le tissu industriel local, lui, avait besoin de respirer. Trump le sait. Il le crie. Trop fort, sans doute. Et mal, sûrement. Mais il touche juste, quelque part.
Le hic ? Une guerre, même économique, ça ne fait pas de gagnants. Ça épuise les marchés, affole les investisseurs et fait grimper les prix. Le monde entier retient son souffle… et serre la ceinture.
Au fond, cette bataille à coups de taxes pourrait être l’électrochoc dont la planète avait besoin pour penser autrement le commerce mondial : plus local, plus solidaire, plus stratégique. Ou pas. Car comme souvent en économie, entre l’intention et l’effet, il y a un gouffre. Et parfois, il ressemble à un compte bancaire vidé par une flambée des prix à la caisse.
Imaginez un instant : la mondialisation, ce grand banquet planétaire, devient une fête privée. Et si t’as pas la carte d’invité (comprendre : la nationalité américaine ou un accord signé avec Trump), tu restes dehors. Les Chinois ? Taxés. Les Européens ? Taxés. Les Japonais ? Pareil. Le reste du monde ? Idem. Même le Maroc s’est vu coller un 10 % de "droit d’existence douanière".
On croyait que le commerce rapprochait les peuples ; désormais, il les renvoie à leurs frontières.
Mais derrière ce théâtre un peu fou, il y a un message sérieux. Cette guerre douanière est un symptôme. Le symptôme d’un monde fatigué de ses propres excès : délocalisations, inégalités, dépendances stratégiques. À force de fabriquer en Chine pour vendre en Occident, on a oublié que le tissu industriel local, lui, avait besoin de respirer. Trump le sait. Il le crie. Trop fort, sans doute. Et mal, sûrement. Mais il touche juste, quelque part.
Le hic ? Une guerre, même économique, ça ne fait pas de gagnants. Ça épuise les marchés, affole les investisseurs et fait grimper les prix. Le monde entier retient son souffle… et serre la ceinture.
Au fond, cette bataille à coups de taxes pourrait être l’électrochoc dont la planète avait besoin pour penser autrement le commerce mondial : plus local, plus solidaire, plus stratégique. Ou pas. Car comme souvent en économie, entre l’intention et l’effet, il y a un gouffre. Et parfois, il ressemble à un compte bancaire vidé par une flambée des prix à la caisse.
Mondialisation : stop ou encore ?
Depuis le début du XXIe siècle, on vit à l’heure du tout-connecté. Un smartphone made in China, du café éthiopien, une application développée en Inde, le tout livré en 24h chrono. Mais à l’ère des relocalisations, du repli national et des conflits géoéconomiques, ce modèle vacille.
La guerre commerciale actuelle n’est pas seulement une série de taxes, c’est une remise en cause de la mondialisation façon années 2000.
La vraie question : faut-il continuer à jouer collectif quand chacun pense que c’est l’autre qui triche ? Peut-être que la mondialisation de demain sera plus discrète, plus régionale, plus durable. Une mondialisation en mode "slow", mais pas morte pour autant.
La guerre commerciale actuelle n’est pas seulement une série de taxes, c’est une remise en cause de la mondialisation façon années 2000.
La vraie question : faut-il continuer à jouer collectif quand chacun pense que c’est l’autre qui triche ? Peut-être que la mondialisation de demain sera plus discrète, plus régionale, plus durable. Une mondialisation en mode "slow", mais pas morte pour autant.












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