La renaissance d’une idée simple
Au Maroc comme ailleurs, les jeunes internautes se lassent de la perfection digitale. Ils recherchent des espaces plus vrais, moins scénarisés. BeReal 2.0 capitalise sur cette envie. Nouvelle interface, plus fluide et plus esthétique ; plus de contrôle sur les partages, mais toujours la même philosophie : pas de filtres, pas de likes visibles, pas de contenu sponsorisé.
Ce retour à la simplicité séduit, d’autant qu’il s’inscrit dans une ère où la manipulation d’image par l’IA devient presque banale. « BeReal, c’est un peu notre antidote à ChatGPT et Midjourney », confie Amine, 22 ans, étudiant à Casablanca. « On ne veut plus d’avatars parfaits, juste des visages vrais. »
Ce retour à la simplicité séduit, d’autant qu’il s’inscrit dans une ère où la manipulation d’image par l’IA devient presque banale. « BeReal, c’est un peu notre antidote à ChatGPT et Midjourney », confie Amine, 22 ans, étudiant à Casablanca. « On ne veut plus d’avatars parfaits, juste des visages vrais. »
Une tendance mondiale, une appropriation locale
Les statistiques sont encore timides, mais la tendance est claire : depuis septembre, les téléchargements de BeReal au Maroc repartent à la hausse, portés par les communautés étudiantes et les influenceurs “anti-influence”.
Des micro-créateurs, souvent lassés de la superficialité des autres réseaux, s’en emparent pour partager leur quotidien sans mise en scène. « C’est plus intime, plus humain », explique Aya, 20 ans, qui poste depuis Rabat des moments de vie banals mais sincères : son café du matin, son trajet en tram, ses révisions. « On ne cherche plus la perfection, on cherche la connexion. »
Des micro-créateurs, souvent lassés de la superficialité des autres réseaux, s’en emparent pour partager leur quotidien sans mise en scène. « C’est plus intime, plus humain », explique Aya, 20 ans, qui poste depuis Rabat des moments de vie banals mais sincères : son café du matin, son trajet en tram, ses révisions. « On ne cherche plus la perfection, on cherche la connexion. »
Les marques à l’affût
Et forcément, quand l’authenticité devient un mouvement, le marketing suit. Certaines marques marocaines commencent à s’y intéresser notamment dans le secteur lifestyle et food en imaginant des campagnes à faible mise en scène : stories sans filtre, vidéos spontanées, coulisses “non retouchées”.
Ce retour du vrai pourrait bien être la prochaine grande stratégie d’engagement : moins de storytelling, plus de réalité brute.
Ce retour du vrai pourrait bien être la prochaine grande stratégie d’engagement : moins de storytelling, plus de réalité brute.
Authenticité 2.0 : effet de mode ou bascule durable ?
La question reste ouverte. Les utilisateurs oscillent souvent entre deux extrêmes : la recherche du vrai et le besoin de validation. Mais dans un monde saturé de “faux naturels” et d’images générées par IA, l’envie d’être simplement soi-même prend une résonance particulière.
Peut-être qu’en 2025, l’authenticité ne sera plus un hashtag, mais une forme de résistance numérique.
Peut-être qu’en 2025, l’authenticité ne sera plus un hashtag, mais une forme de résistance numérique.












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