Les chiffres récents parlent d’eux-mêmes : Ben Seghir est resté sur le banc lors des deux dernières rencontres, que ce soit en Bundesliga ou en Ligue des champions. Ses précédentes apparitions, déjà limitées, n’ont été que ponctuelles, se résumant à quelques minutes de jeu.
Le milieu offensif semble progressivement s’éloigner des plans de son entraîneur. Depuis le début de la saison, il n’a pris part qu’à 11 matchs toutes compétitions confondues, pour un total de 324 minutes. Un volume très réduit pour un joueur censé évoluer au plus haut niveau, à seulement quelques semaines d’une compétition continentale d’envergure.
La presse allemande s’est d’ailleurs interrogée sur son rendement, évoquant une intégration plus lente que prévue au sein du collectif de Leverkusen. Simon Rolfes, directeur sportif du club, a reconnu que la vitesse constituait l’un des défis majeurs pour le joueur, dans un système reposant sur un rythme soutenu et de rapides transitions.
Selon lui, Ben Seghir s’appuie davantage sur les automatismes et les connexions avec ses partenaires, des éléments qui nécessitent du temps pour être assimilés, surtout dans une équipe exigeante sur les plans physique et tactique. Une adaptation plus longue que prévu, donc.
Malgré cette période plus délicate, la valeur du joueur reste incontestée. Ses performances sous les couleurs de l’AS Monaco continuent de renforcer son crédit, et il figure toujours parmi les nominés au titre de Meilleur jeune joueur du monde 2025 aux « Globe Soccer Awards », aux côtés de talents comme Arda Güler, Désiré Doué ou João Neves.












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