Si l'ancien Lyonnais croit en ses chances, c'est aussi le cas de son sélectionneur. Interrogé sur la possibilité de le voir sacré, Didier Deschamps n'a pas hésité à dépeindre son avant-centre comme "un candidat très sérieux" pour gagner cette "récompense individuelle importante et prestigieuse". "C'est évidemment tout le mal que je lui souhaite", a ajouté le technicien lundi, cinq jours avant la réception samedi du Kazakhstan, potentiellement qualificative pour le Mondial. Et dire qu'il y a moins de six mois encore, prononcer le nom de Benzema restait quasiment tabou...
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"Malgré lui, Karim a bouleversé rapidement notre façon de jouer."
Sa réintégration ne s'est pas faite qu'en douceur, puisqu'elle a bouleversé des automatismes et un plan de jeu rodé depuis plusieurs années. Elle a aussi généré tensions et frustrations du côté de ceux qui en ont été victimes, à l'instar d'Olivier Giroud. "Malgré lui, Karim a bouleversé rapidement notre façon de jouer qui était bien établie avec certains profils offensifs depuis cinq ans. La mayonnaise ne pouvait pas prendre du jour au lendemain surtout avant une compétition comme l'Euro", a relevé l'attaquant de l'AC Milan auprès de L'Equipe, évoquant un "déséquilibre tactique".
De fait, le trio d'attaque formé avec Antoine Griezmann et Kylian Mbappé n'a pas toujours produit les étincelles espérées. L'association avec Benzema, sans contexte le plus fiable des trois depuis son retour, reste encore à parfaire avant la réception du Kazakhstan samedi et le déplacement en Finlande mardi.
En attendant, l'avant-centre et capitaine du Real Madrid, qui a prolongé cet été son contrat jusqu'en 2023, s'est offert un premier titre en sélection le mois dernier en Ligue des nations, avec un but contre la Belgique (3-2) en demie puis face à l'Espagne (2-1) en finale, où il a été désigné homme du match. "Je vais profiter de ce trophée et petit à petit on va se qualifier pour la Coupe du monde et aller la chercher", avait-il lancé dans la foulée. Sur la route du Qatar, où le prochain Mondial débute dans un an, il y aura cependant un obstacle extra-sportif que Benzema ne pourra pas contourner. Le 24 novembre, le tribunal de Versailles rend son jugement dans l'affaire dite de la "sextape".
En octobre, le parquet a requis dix mois de prison avec sursis et 75.000 euros d'amende contre Benzema, par ailleurs absent du procès, l'estimant complice d'une tentative de chantage à l'encontre de Mathieu Valbuena, ex-coéquipier en équipe de France menacé par la diffusion d'une vidéo intime. L'attaquant madrilène a préféré garder le silence cet automne à propos d'une affaire qui a terni son image et mis un sérieux coup d'arrêt à sa carrière internationale. Sur le terrain, en revanche, son talent a parlé pour lui.
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"Malgré lui, Karim a bouleversé rapidement notre façon de jouer."
Sa réintégration ne s'est pas faite qu'en douceur, puisqu'elle a bouleversé des automatismes et un plan de jeu rodé depuis plusieurs années. Elle a aussi généré tensions et frustrations du côté de ceux qui en ont été victimes, à l'instar d'Olivier Giroud. "Malgré lui, Karim a bouleversé rapidement notre façon de jouer qui était bien établie avec certains profils offensifs depuis cinq ans. La mayonnaise ne pouvait pas prendre du jour au lendemain surtout avant une compétition comme l'Euro", a relevé l'attaquant de l'AC Milan auprès de L'Equipe, évoquant un "déséquilibre tactique".
De fait, le trio d'attaque formé avec Antoine Griezmann et Kylian Mbappé n'a pas toujours produit les étincelles espérées. L'association avec Benzema, sans contexte le plus fiable des trois depuis son retour, reste encore à parfaire avant la réception du Kazakhstan samedi et le déplacement en Finlande mardi.
En attendant, l'avant-centre et capitaine du Real Madrid, qui a prolongé cet été son contrat jusqu'en 2023, s'est offert un premier titre en sélection le mois dernier en Ligue des nations, avec un but contre la Belgique (3-2) en demie puis face à l'Espagne (2-1) en finale, où il a été désigné homme du match. "Je vais profiter de ce trophée et petit à petit on va se qualifier pour la Coupe du monde et aller la chercher", avait-il lancé dans la foulée. Sur la route du Qatar, où le prochain Mondial débute dans un an, il y aura cependant un obstacle extra-sportif que Benzema ne pourra pas contourner. Le 24 novembre, le tribunal de Versailles rend son jugement dans l'affaire dite de la "sextape".
En octobre, le parquet a requis dix mois de prison avec sursis et 75.000 euros d'amende contre Benzema, par ailleurs absent du procès, l'estimant complice d'une tentative de chantage à l'encontre de Mathieu Valbuena, ex-coéquipier en équipe de France menacé par la diffusion d'une vidéo intime. L'attaquant madrilène a préféré garder le silence cet automne à propos d'une affaire qui a terni son image et mis un sérieux coup d'arrêt à sa carrière internationale. Sur le terrain, en revanche, son talent a parlé pour lui.