Dans une déclaration largement relayée sur les réseaux sociaux, sa sœur a exprimé sa colère : « Il s’est excusé alors que c’est lui la victime. Après avoir subi une vague de racisme, de haine et de harcèlement pour une simple vidéo, c’est lui qu’on sanctionne aujourd’hui ? Mais vu qu’il allait au Maroc, c’était mieux de faire ça, hein ».
Pour rappel, Nicolas Pépé avait été au cœur d’une vive polémique après la diffusion d’une vidéo tournée quelques jours avant la CAN, dans laquelle il plaisantait sur le palmarès du Maroc à la Coupe d’Afrique des Nations. Ces propos, perçus comme moqueurs par une partie du public marocain, avaient déclenché une forte vague de critiques.
Face à l’ampleur des réactions, le joueur avait rapidement pris la parole sur Instagram, précisant qu’il s’agissait d’un échange amical et présentant ses excuses aux supporters marocains : « Nous plaisantions. Si mes propos ont été mal interprétés, je m’en excuse. Le Maroc est toujours un adversaire difficile à jouer. » Il avait conclu par un message appelant à l’unité africaine.
Selon sa sœur, cette séquence aurait fini par peser bien au-delà du cadre médiatique : « Aujourd’hui, tu rigoles, tu parles normalement, et ça devient un drame. Il allait au Maroc, alors c’était plus simple de faire ça », laissant entendre que le contexte aurait influencé la décision sportive.
Sans accuser directement la Fédération ivoirienne, l’entourage du joueur estime que la pression extérieure et le climat entourant cette affaire ont joué un rôle dans son absence de la liste. À ce stade, aucune communication officielle de la sélection ivoirienne n’a confirmé un lien entre la polémique et la non-convocation, le staff pouvant invoquer des choix tactiques ou l’état de forme du joueur.












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