Quand le cinéma devient un outil thérapeutique
La 7ᵉ édition de Ciné-Psy Maroc s’attaque à deux sujets sensibles mais universels : la jalousie et le postpartum. Ce festival, qui explore la psychologie à travers le cinéma, vise à lever le voile sur ces phénomènes qui, bien que profondément ancrés dans nos vies, restent largement méconnus ou entourés de tabous.
La jalousie, souvent perçue comme un simple sentiment passager, peut devenir une source de souffrance extrême lorsqu’elle se transforme en obsession ou en pathologie. Elle s’infiltre aussi bien dans les relations amoureuses que dans les dynamiques familiales et professionnelles, générant stress, anxiété et parfois même des comportements destructeurs. Ce phénomène, largement étudié en psychologie, est mis en scène dans de nombreuses œuvres cinématographiques, offrant ainsi une matière riche pour le débat.
Quant au postpartum, il s’agit d’un sujet encore plus délicat. Cette période qui suit l’accouchement est marquée par des bouleversements hormonaux, physiques et émotionnels, pouvant mener à une dépression postnatale, une anxiété intense, voire des troubles du lien mère-enfant. Trop souvent minimisée ou ignorée, cette réalité touche pourtant une femme sur cinq à travers le monde. En mettant en lumière ce phénomène par le prisme du cinéma, Ciné-Psy Maroc cherche à briser le silence et à ouvrir un dialogue bien nécessaire sur la santé mentale des jeunes mères.
Le concept du festival repose sur une approche novatrice : utiliser le cinéma comme un miroir des réalités psychologiques. Chaque projection est suivie d’un débat animé par des experts en psychologie, permettant aux spectateurs de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à ces troubles et leurs impacts sur la vie quotidienne.
L’initiative est d’autant plus pertinente que la santé mentale reste un sujet sous-traité dans plusieurs pays, y compris au Maroc. Si des avancées ont été faites en matière de sensibilisation, les préjugés persistent, rendant souvent difficile l’accès aux soins psychologiques. En intégrant ces problématiques dans un cadre artistique et accessible, Ciné-Psy Maroc contribue à démystifier les troubles psychiques et à encourager une prise de conscience collective.
Ce n’est pas la première fois que Ciné-Psy Maroc aborde des thèmes sociétaux complexes. Les éditions précédentes ont traité des addictions, des troubles du comportement alimentaire ou encore de la solitude moderne. Cette année, le choix de la jalousie et du postpartum reflète une volonté d’explorer des problématiques intimement liées aux relations humaines et aux constructions sociales.
À l’international, des festivals similaires, comme le CinéSanté en France, utilisent aussi le cinéma pour aborder les troubles mentaux, montrant que cette approche gagne du terrain et suscite un réel intérêt du public.
Ce type d’événement est essentiel pour la sensibilisation, mais il pose aussi la question de l’accompagnement des personnes concernées. Si les projections permettent d’ouvrir le débat, elles doivent s’accompagner d’initiatives concrètes, comme la création d’espaces de parole, des campagnes de prévention ou encore l’amélioration de l’accès aux soins psychologiques.
Avec cette 7ᵉ édition, Ciné-Psy Maroc confirme son rôle de plateforme d’échange et de réflexion, tout en soulignant la nécessité d’une prise en charge plus efficace des troubles mentaux au Maroc. En associant cinéma, psychologie et débat, le festival prouve que l’art peut être un puissant levier de changement social et individuel.
La jalousie, souvent perçue comme un simple sentiment passager, peut devenir une source de souffrance extrême lorsqu’elle se transforme en obsession ou en pathologie. Elle s’infiltre aussi bien dans les relations amoureuses que dans les dynamiques familiales et professionnelles, générant stress, anxiété et parfois même des comportements destructeurs. Ce phénomène, largement étudié en psychologie, est mis en scène dans de nombreuses œuvres cinématographiques, offrant ainsi une matière riche pour le débat.
Quant au postpartum, il s’agit d’un sujet encore plus délicat. Cette période qui suit l’accouchement est marquée par des bouleversements hormonaux, physiques et émotionnels, pouvant mener à une dépression postnatale, une anxiété intense, voire des troubles du lien mère-enfant. Trop souvent minimisée ou ignorée, cette réalité touche pourtant une femme sur cinq à travers le monde. En mettant en lumière ce phénomène par le prisme du cinéma, Ciné-Psy Maroc cherche à briser le silence et à ouvrir un dialogue bien nécessaire sur la santé mentale des jeunes mères.
Le concept du festival repose sur une approche novatrice : utiliser le cinéma comme un miroir des réalités psychologiques. Chaque projection est suivie d’un débat animé par des experts en psychologie, permettant aux spectateurs de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à ces troubles et leurs impacts sur la vie quotidienne.
L’initiative est d’autant plus pertinente que la santé mentale reste un sujet sous-traité dans plusieurs pays, y compris au Maroc. Si des avancées ont été faites en matière de sensibilisation, les préjugés persistent, rendant souvent difficile l’accès aux soins psychologiques. En intégrant ces problématiques dans un cadre artistique et accessible, Ciné-Psy Maroc contribue à démystifier les troubles psychiques et à encourager une prise de conscience collective.
Ce n’est pas la première fois que Ciné-Psy Maroc aborde des thèmes sociétaux complexes. Les éditions précédentes ont traité des addictions, des troubles du comportement alimentaire ou encore de la solitude moderne. Cette année, le choix de la jalousie et du postpartum reflète une volonté d’explorer des problématiques intimement liées aux relations humaines et aux constructions sociales.
À l’international, des festivals similaires, comme le CinéSanté en France, utilisent aussi le cinéma pour aborder les troubles mentaux, montrant que cette approche gagne du terrain et suscite un réel intérêt du public.
Ce type d’événement est essentiel pour la sensibilisation, mais il pose aussi la question de l’accompagnement des personnes concernées. Si les projections permettent d’ouvrir le débat, elles doivent s’accompagner d’initiatives concrètes, comme la création d’espaces de parole, des campagnes de prévention ou encore l’amélioration de l’accès aux soins psychologiques.
Avec cette 7ᵉ édition, Ciné-Psy Maroc confirme son rôle de plateforme d’échange et de réflexion, tout en soulignant la nécessité d’une prise en charge plus efficace des troubles mentaux au Maroc. En associant cinéma, psychologie et débat, le festival prouve que l’art peut être un puissant levier de changement social et individuel.












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