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L’orthophonie est une discipline médicale qui vise à améliorer la communication orale et écrite des personnes atteintes de troubles de la parole, du langage, de la voix ou de la déglutition. Les orthophonistes sont des professionnels de santé qui résolvent ces difficultés et aident leurs patients à les surmonter. Pour mieux comprendre le métier de l’orthophoniste, nous avons interviewé Maha Karim El Alaoui.
Passionnée par son domaine, cette jeune de 22 ans a créé un compte Instagram pour faire connaître son métier auprès de la population marocaine. Après l’obtention de son diplôme de l’Université Mohamed VI des sciences et de la santé, Maha a démarré sa carrière en travaillant avec des associations et en collaborant avec une orthophoniste dans son cabinet. Interview.
Pourquoi avez-vous choisi l’orthophonie ?
J’ai toujours été attiré par le domaine de la santé, quand j’étais au baccalauréat, je ne savais pas ce que j’allais faire. Puis j’ai commencé à chercher et je suis tombée sur l’orthophonie et c’était un coup de cœur. J’étais faite pour être une orthophoniste. L’orthophonie c’est moi, je suis une orthophoniste. En fait, j’ai été créé pour servir et pour aider les enfants, les adolescents, les petits, les grands et les personnes âgées. Mon but ici, c’est d’aider et de rendre service aux gens. Je suis faite pour être orthophoniste.
Qu’est-ce qui vous a poussé à créer votre page Instagram ?
Ce qui m’a poussé à créer ma page Instagram c’est que les troubles qu’on prend en charge ne sont pas tous connus. Mon objectif était de faire connaître l’orthophonie, notre métier en tant qu’orthophoniste et ce qu’on fait avec les patients de différentes catégories d’âges (jeunes, adolescents, adultes…).
Passionnée par son domaine, cette jeune de 22 ans a créé un compte Instagram pour faire connaître son métier auprès de la population marocaine. Après l’obtention de son diplôme de l’Université Mohamed VI des sciences et de la santé, Maha a démarré sa carrière en travaillant avec des associations et en collaborant avec une orthophoniste dans son cabinet. Interview.
Pourquoi avez-vous choisi l’orthophonie ?
J’ai toujours été attiré par le domaine de la santé, quand j’étais au baccalauréat, je ne savais pas ce que j’allais faire. Puis j’ai commencé à chercher et je suis tombée sur l’orthophonie et c’était un coup de cœur. J’étais faite pour être une orthophoniste. L’orthophonie c’est moi, je suis une orthophoniste. En fait, j’ai été créé pour servir et pour aider les enfants, les adolescents, les petits, les grands et les personnes âgées. Mon but ici, c’est d’aider et de rendre service aux gens. Je suis faite pour être orthophoniste.
Qu’est-ce qui vous a poussé à créer votre page Instagram ?
Ce qui m’a poussé à créer ma page Instagram c’est que les troubles qu’on prend en charge ne sont pas tous connus. Mon objectif était de faire connaître l’orthophonie, notre métier en tant qu’orthophoniste et ce qu’on fait avec les patients de différentes catégories d’âges (jeunes, adolescents, adultes…).
Quelle définition donnez-vous de la profession d’orthophoniste ?
L’orthophonie est un métier du paramédical où on prend en charge toutes les tranches d’âge confondues (des enfants, des adolescents, des adultes, des personnes âgées).On dépiste, on fait un bilan et on prend en charge les difficultés et les troubles du langage orale, du langage écrit, de la communication et de la voix. Malheureusement l’orthophonie est connue comme un métier destiné aux enfants uniquement, alors que ce n’est pas le cas.
Comment évaluez-vous les besoins d'un patient et concevez-vous un plan de traitement personnalisé ?
Avant de commencer la prise en charge, on fait passer un bilan orthophonique destiné aux troubles ou à la difficulté de ce patient. En effet, tout dépend de la difficulté ou du trouble que présente le patient. Ce bilan nous permet d’évaluer les compétences que le patient a, et ceux qu’il n’a pas. On évalue et on met en place un projet thérapeutique personnalisé qu’on suivra durant notre rééducation.
L’orthophonie est un métier du paramédical où on prend en charge toutes les tranches d’âge confondues (des enfants, des adolescents, des adultes, des personnes âgées).On dépiste, on fait un bilan et on prend en charge les difficultés et les troubles du langage orale, du langage écrit, de la communication et de la voix. Malheureusement l’orthophonie est connue comme un métier destiné aux enfants uniquement, alors que ce n’est pas le cas.
Comment évaluez-vous les besoins d'un patient et concevez-vous un plan de traitement personnalisé ?
Avant de commencer la prise en charge, on fait passer un bilan orthophonique destiné aux troubles ou à la difficulté de ce patient. En effet, tout dépend de la difficulté ou du trouble que présente le patient. Ce bilan nous permet d’évaluer les compétences que le patient a, et ceux qu’il n’a pas. On évalue et on met en place un projet thérapeutique personnalisé qu’on suivra durant notre rééducation.
Vous êtes la créatrice d’ « orthojeu », pouvez-vous nous expliquer le concept ? Et que pensez-vous de ces jeux et applications ludiques et éducatifs ?
L’idée d’orthojeu est la conception de jeux ludiques et éducatifs. L’idée m’est venue après que j’ai remarqué qu’on n’avait pas de matériels ou de jeux adaptés à la population marocaine. Pour combler ce vide, j’ai créé ce matériel ludique et éducatif où on peut prendre en charge les enfants sans pour autant les frustrer ou les mettre en situation d’échec. Je trouve que les jeux éducatifs et ludiques permettent à l’enfant d’apprendre tout en s’amusant, de l’encourager et de lui faire apprendre des notions et des compétences d’une façon amusante. Ainsi, le patient apprend et mémorise rapidement.
Quelles sont les compétences essentielles qu'un orthophoniste doit posséder pour réussir dans ce domaine ?
L’orthophoniste doit avoir un sens développé de l’écoute active. Il faut être empathique, mais pas trop, pour ne pas tomber dans l’excès. Vu que la prise en charge prend du temps, l’orthophoniste doit apprendre à rester patient et surtout à ne pas baisser les bras.
Quels sont les défis les plus courants auxquels vous êtes confronté en tant qu'orthophoniste et comment les surmontez-vous ?
Malheureusement, on reçoit des faux diagnostics ainsi que des patients qui sont mal diagnostiqués. Vu que l’orthophonie n’est pas connue pour toutes les difficultés et tous les troubles qu’on prend en charge, que ça soit au niveau de l’école, des médecins ou encore des parents. Je trouve qu’il faut informer ou former la population marocaine pour toutes ces difficultés et ces troubles. On reçoit également des patients avec des parents qui ne sont pas du tout motivés. Ce n’est pas un travail de 30 minutes, une fois par semaine qui va faire un changement. Il faut que les parents soient motivés pour obtenir le résultat souhaité.
Comment intégrez-vous la famille et les proches des patients dans le traitement ?
On intègre la famille et les parents puisque notre devoir est d’informer la famille sur le trouble qu’on prend en charge, de leur expliquer la difficulté du patient et les compétences qu’on développera grâce au projet thérapeutique qu’on va effectuer suite au bilan. Les 30 ou 45 minutes une fois par semaine ne sont pas suffisants pour dépasser les difficultés, c’est un travail de groupe ! Si le patient est en bas âge, on travaille en collaboration avec l’école et la famille. La famille doit, donc, être motivée pour qu’on s’aide mutuellement.
Pouvez-vous nous parler des différentes approches thérapeutiques que vous utilisez pour traiter les troubles de la communication ?
Pour la prise en charge et donc la rééducation, on n’a pas de recette magique. On ne suit pas un traitement ou une approche. On travaille cas par cas. Tout dépendra du résultat du bilan orthophonique. Le projet thérapeutique sera personnalisé.
Comment voyez-vous l'avenir de l'orthophonie et les prochaines avancées dans ce domaine ?
L’orthophonie a un avenir très prometteur. Mais malheureusement, je trouve que la population marocaine n’est toujours pas informée sur tous les troubles et toutes les difficultés qui existent. Il va falloir vulgariser le métier ainsi que les troubles qui existent. Des journées de sensibilisation peuvent être organisées pour informer les parents et les écoles sur ce monde, un peu marginalisé. Parmi les informations qu’il faut avoir, c’est qu’il faut faire attention aux charlatans. Un diplôme d’orthophonie est obtenu après 3 ans d’études, minimum. Récemment, il y a beaucoup d’arnaqueurs qui organisent des formations de 6 mois pour devenir un orthophoniste, alors que ça n’existe nulle part. Pour accéder au métier, il faut avoir une licence ou un master en orthophonie.
Rokia Dhibat
L’idée d’orthojeu est la conception de jeux ludiques et éducatifs. L’idée m’est venue après que j’ai remarqué qu’on n’avait pas de matériels ou de jeux adaptés à la population marocaine. Pour combler ce vide, j’ai créé ce matériel ludique et éducatif où on peut prendre en charge les enfants sans pour autant les frustrer ou les mettre en situation d’échec. Je trouve que les jeux éducatifs et ludiques permettent à l’enfant d’apprendre tout en s’amusant, de l’encourager et de lui faire apprendre des notions et des compétences d’une façon amusante. Ainsi, le patient apprend et mémorise rapidement.
Quelles sont les compétences essentielles qu'un orthophoniste doit posséder pour réussir dans ce domaine ?
L’orthophoniste doit avoir un sens développé de l’écoute active. Il faut être empathique, mais pas trop, pour ne pas tomber dans l’excès. Vu que la prise en charge prend du temps, l’orthophoniste doit apprendre à rester patient et surtout à ne pas baisser les bras.
Quels sont les défis les plus courants auxquels vous êtes confronté en tant qu'orthophoniste et comment les surmontez-vous ?
Malheureusement, on reçoit des faux diagnostics ainsi que des patients qui sont mal diagnostiqués. Vu que l’orthophonie n’est pas connue pour toutes les difficultés et tous les troubles qu’on prend en charge, que ça soit au niveau de l’école, des médecins ou encore des parents. Je trouve qu’il faut informer ou former la population marocaine pour toutes ces difficultés et ces troubles. On reçoit également des patients avec des parents qui ne sont pas du tout motivés. Ce n’est pas un travail de 30 minutes, une fois par semaine qui va faire un changement. Il faut que les parents soient motivés pour obtenir le résultat souhaité.
Comment intégrez-vous la famille et les proches des patients dans le traitement ?
On intègre la famille et les parents puisque notre devoir est d’informer la famille sur le trouble qu’on prend en charge, de leur expliquer la difficulté du patient et les compétences qu’on développera grâce au projet thérapeutique qu’on va effectuer suite au bilan. Les 30 ou 45 minutes une fois par semaine ne sont pas suffisants pour dépasser les difficultés, c’est un travail de groupe ! Si le patient est en bas âge, on travaille en collaboration avec l’école et la famille. La famille doit, donc, être motivée pour qu’on s’aide mutuellement.
Pouvez-vous nous parler des différentes approches thérapeutiques que vous utilisez pour traiter les troubles de la communication ?
Pour la prise en charge et donc la rééducation, on n’a pas de recette magique. On ne suit pas un traitement ou une approche. On travaille cas par cas. Tout dépendra du résultat du bilan orthophonique. Le projet thérapeutique sera personnalisé.
Comment voyez-vous l'avenir de l'orthophonie et les prochaines avancées dans ce domaine ?
L’orthophonie a un avenir très prometteur. Mais malheureusement, je trouve que la population marocaine n’est toujours pas informée sur tous les troubles et toutes les difficultés qui existent. Il va falloir vulgariser le métier ainsi que les troubles qui existent. Des journées de sensibilisation peuvent être organisées pour informer les parents et les écoles sur ce monde, un peu marginalisé. Parmi les informations qu’il faut avoir, c’est qu’il faut faire attention aux charlatans. Un diplôme d’orthophonie est obtenu après 3 ans d’études, minimum. Récemment, il y a beaucoup d’arnaqueurs qui organisent des formations de 6 mois pour devenir un orthophoniste, alors que ça n’existe nulle part. Pour accéder au métier, il faut avoir une licence ou un master en orthophonie.
Rokia Dhibat
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