Plusieurs quartiers de Casablanca, dont Maarif, Sidi Belyout, Ain Sebaa, et Hay Mohammadi, sont affectés par des coupures d'électricité répétées. Ces coupures, souvent sans préavis, perturbent la vie quotidienne des citoyens et soulèvent des inquiétudes quant à la gestion du réseau électrique.

Ces pannes mettent en lumière des problèmes structurels liés à l'entretien et à la modernisation des infrastructures électriques. La décision de l’ancienne entreprise Lydec de réduire les investissements dans la maintenance est pointée du doigt par les habitants et élus locaux. Cette situation crée une frustration croissante, surtout dans une ville aussi dynamique que Casablanca, où la continuité des services est essentielle à l'économie locale.

Ce type de problème a été observé dans d'autres grandes villes en pleine expansion, comme Lagos ou Le Caire, où les infrastructures peinent à suivre le rythme de la croissance démographique.

Les autorités locales devront trouver des solutions rapidement pour rassurer la population et restaurer la confiance dans les services publics. Des réformes et des investissements sont nécessaires, mais les incertitudes sur la capacité de mise en œuvre à court terme demeurent.