Un nouveau variant du coronavirus a été identifié chez huit patients dans le centre hospitalier de Lannion en Bretagne, selon la Direction générale de la Santé (DGS). Ces malades étaient rattachés à un cluster. Il ressentaient les symptômes de la Covid-19 mais avaient été testés négatifs au test PCR, pourtant considéré comme le test le plus fiable.

Les premières analyses ont révélé que ce nouveau variant n’est pas plus contagieux ou plus dangereux que le virus historique, c’est ce qu’a précisé un communiqué de la DGS. En revanche, ce variant préoccupe parce qu’il n’est pas détectable par les tests virologiques, ce qui peut conduire à un sous-diagnostic et interférer avec la stratégie de dépistage et de traçage des cas contacts actuellement en vigueur.

La Bretagne a longtemps été épargnée par la Covid-19. Le pays enregistre un taux très faible de contamination. Dans le Finistère, le taux d'incidence est de 74 pour 100.000 habitants, c’est trois fois moins que la moyenne nationale.

Plusieurs experts ont essayé de comprendre pourquoi la Bretagne présente aussi peu de cas positifs. Selon les médias français et bretons, les experts pensent que le climat océanique du pays et l’humidité limitent la propagation du virus. Mais aujourd’hui, l’explication pourrait être complètement différente : la Bretagne enregistre peut-être un faible taux de contamination à cause de ce variant qui se répand sans jamais être détecté par les tests PCR.