Les secteurs publics ont été les principaux bénéficiaires, enregistrant une hausse de 20,1%, tandis que le secteur privé se contente d'une modeste augmentation de 1,1%. Les prêts aux sociétés non financières privées stagnent, avec une croissance de seulement 0,1%, ajoutant à la déception générale.

Les crédits à la consommation, un indicateur crucial de l'économie, ont particulièrement déçu, ne progressant que de 0,4% à fin décembre 2023, comparé à une hausse de 3,9% en 2022. Une stagnation qui contraste avec la dynamique positive de l'investissement privé, illustrée par la croissance à deux chiffres de 10,2% des crédits à l'équipement. Les comptes débiteurs et crédits de trésorerie connaissent un recul de 1,2%, marquant un contraste frappant par rapport à l'augmentation de 16% enregistrée en 2022.

En parallèle, la déception financière se double d'une augmentation de 4,9% des créances en souffrance, atteignant plus de 93,16 milliards de dirhams en 2023. BAM, anticipant une décélération sensible du crédit au secteur non financier en 2023, prévoit une croissance de 2,6%, laissant présager des défis à surmonter dans l'année à venir. Cette déception dans le secteur du crédit à la consommation souligne les incertitudes économiques auxquelles le Maroc est confronté.

Mots Clés : Crédit à la Consommation, Bank Al-Maghrib, Croissance Économique, Secteur Public, Secteur Privé, Créances en Souffrance, Dynamique d'Investissement Privé, Déception Financière