Dans un communiqué officiel publié lundi, la Juve a annoncé avoir « relevé de leurs fonctions Igor Tudor et son staff technique, composé d’Ivan Javorcic, Tomislav Rogic et Riccardo Ragnacci ».En attendant la nomination d’un nouvel entraîneur, Massimiliano Brambilla, actuel coach de la réserve, assurera l’intérim et dirigera l’équipe lors du déplacement à Udine, mercredi, pour la 9ᵉ journée de Serie A.
Cette décision survient après huit matchs consécutifs sans victoire, toutes compétitions confondues — une première depuis plus d’une décennie.
Depuis le spectaculaire succès 4-3 face à l’Inter Milan à la mi-septembre, qui devait symboliser le renouveau de la Vieille Dame, les Turinois se sont enlisés dans la contre-performance et occupent désormais une modeste huitième place au classement.
Le jeu terne, les résultats décevants et la perte de confiance du vestiaire ont fini par convaincre les dirigeants qu’un changement était devenu inévitable.
Une situation qui rappelle la saison 2009, marquée par la dernière aussi longue série sans victoire sous l’ère Claudio Ranieri.
Arrivé en mars dernier pour remplacer Thiago Motta, Igor Tudor, ancien défenseur emblématique de la Juve, avait pourtant réussi à redresser la barre en ramenant le club dans le top 4 et en décrochant une qualification pour la Ligue des champions. Mais la dynamique s’est essoufflée dès le début de la saison actuelle.
Avec ce limogeage, la Juventus s’apprête à connaître son cinquième entraîneur en dix-sept mois, depuis le départ de Massimiliano Allegri en mai 2024, juste après la conquête de la Coupe d’Italie.
Une instabilité inédite pour un club aussi prestigieux, qui devra rapidement se ressaisir avant que la crise sportive ne se transforme en crise institutionnelle et identitaire.












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