Dans un communiqué au ton inhabituellement ferme, la RFEF a annoncé le retrait de la convocation du joueur de 17 ans, reprochant au Barça son manque de transparence. Selon la Fédération, les médecins de la sélection n’auraient été informés qu’au dernier moment d’une intervention réalisée le matin même sur le joueur — un traitement par radiofréquence destiné à soulager une douleur pubienne.

Le malaise s’est accentué lorsque les médecins de la Roja ont découvert cette information le jour même du rassemblement, sans qu’aucune notification préalable ne leur ait été transmise.

Le rapport médical complet, détaillant la nature du traitement et une période de repos estimée entre 7 et 10 jours, n’est parvenu à la RFEF que tardivement. Une situation qui a provoqué la colère de l’instance, dénonçant « un manquement grave aux protocoles médicaux établis ».

Face à cela, la Fédération a choisi de libérer le joueur « pour préserver sa santé », tout en rappelant qu’elle « ne pouvait tolérer un tel manque de communication ».

Du côté catalan, la réponse ne s’est pas fait attendre. Le FC Barcelone a assuré qu’il ne s’agissait que d’un traitement mineur, ne nécessitant pas une communication aussi formelle, et qu’aucun risque n’avait été pris pour la santé de Yamal.

 

Cette affaire, au-delà du cas médical, vient rallumer les tensions chroniques entre le club blaugrana et la Fédération espagnole, souvent en désaccord sur la gestion des internationaux catalans.

Lamine Yamal, lui, se retrouve malgré lui au centre de ce bras de fer institutionnel — symbole des fractures persistantes entre le Barça et la Roja.