La star d’Al-Nassr participait à la délégation saoudienne menée par Mohammed ben Salmane lors d’une visite officielle. Accueilli chaleureusement par Trump, Ronaldo a partagé la rencontre sur ses réseaux sociaux, générant des millions de réactions. Si l’image a surtout fasciné l’international, elle a provoqué un réel malaise au Portugal.
Dans la presse lusitanienne, les réactions ont afflué. Éditorialistes et personnalités publiques ont exprimé leur déception, estimant que Ronaldo, dont l’aura dépasse largement le cadre sportif, n’avait rien à gagner à s’afficher aux côtés de dirigeants souvent critiqués par des organisations internationales.
Certains analystes vont plus loin, jugeant que la star aurait servi d’outil de communication pour améliorer l’image de Washington et de Riyad. Ils redoutent que cet épisode ne ternisse la réputation que Ronaldo s’est bâtie au fil des années, grâce à ses exploits mais aussi à ses engagements humanitaires.
Amnesty International a également réagi, regrettant que l’attaquant n’utilise pas son influence mondiale pour défendre les droits humains. L’ONG rappelle que Ronaldo est un modèle pour des millions de jeunes et pourrait assumer un rôle moral plus affirmé.
Le président portugais, lui, a salué l’impact mondial du joueur sans commenter la controverse. Mais le débat reste vif : pour certains, cet épisode écornes une image longtemps irréprochable ; pour d’autres, il ne s’agit que d’un incident éphémère, insuffisant pour ébranler le statut d’icône nationale de Ronaldo.












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