Trente bougies et zéro pause: pour sa 30e édition, le Festival de Cinéma Méditerranéen de Tétouan transforme Dar Taqafa et plusieurs spots de la ville en véritable laboratoire du 7e art. Au programme, un cycle de colloques, rencontres et ateliers taillé pour creuser les questions de création, d’esthétique et de transmission.
Ça démarre lundi 27 octobre au Centre Culturel de Tétouan avec un colloque consacré aux femmes cinéastes en Méditerranée. Sur le plateau: la réalisatrice franco-marocaine Zakia Tahiri, la journaliste et réalisatrice Hind Meddeb, et les réalisatrices-scénaristes Laura Piani et Caterina Carone. Objectif affiché: dépasser la simple “cartographie des carrières” pour questionner les transformations institutionnelles et esthétiques en cours. Une ambition claire: penser le cinéma comme un écosystème, pas une addition d’exploits individuels.
Le même jour à 18h, rencontre avec Nabil Ayouch, animée par le journaliste et critique Saïd Mezzouari. L’occasion d’un dialogue sans langue de bois sur ses derniers films, ses méthodes, et son engagement pour la formation et les nouveaux talents. Une masterclass à la marocaine: directe, concrète, ancrée dans le réel. Comme un écho à cette phrase qu’on entend souvent dans les ciné-clubs: “Le cinéma, c’est une école du regard.” Ici, l’école est ouverte.
Le lendemain, place au grand angle: “Comédie en Méditerranée: unité, diversité”, un débat qui rassemble Mohammed Bakrim, Oussama Abdel Fattah, Rosario Pardo et Saïd Mezzouari. La comédie comme langue transversale, de la satire sociale aux formes populaires, du rire-politique aux comédies plus intimes. Parce qu’entre un bon sketch de voisinage et une punchline à la Gad Elmaleh période cafés parisiens, il y a tout un monde d’écritures à explorer.
Le menu continue: mardi 28 au soir, conversation avec l’acteur jordanien Eyad Nassar, animée par Abdelatif El Bazi, sur le jeu, la circulation des acteurs arabes et l’écho des séries télé. Mercredi 29 octobre, le professeur Mohamed Noureddine Affaya déroule une conférence sur la géopoétique du cinéma méditerranéen, suivie de la présentation de son ouvrage Les rives du regard. Jeudi 30, séance signatures: Mohammed Bakrim pour Le regard et le discours, Mohamed Chérif Tribak pour Un cinéma différent, et lancement du numéro 17 de la revue Wachma. Vendredi 31, l’actrice espagnole Aida Folch échangera avec le public lors d’une rencontre animée par M. Mohamed Bouissef Rekab.
À voir, à écouter, à apprendre
Si tu veux un festival qui brasse idées, pratiques et publics, le FCMT coche toutes les cases. À vivre absolument si t’aimes les débats qui laissent des traces et les ateliers qui donnent envie de reprendre la caméra.
Ça démarre lundi 27 octobre au Centre Culturel de Tétouan avec un colloque consacré aux femmes cinéastes en Méditerranée. Sur le plateau: la réalisatrice franco-marocaine Zakia Tahiri, la journaliste et réalisatrice Hind Meddeb, et les réalisatrices-scénaristes Laura Piani et Caterina Carone. Objectif affiché: dépasser la simple “cartographie des carrières” pour questionner les transformations institutionnelles et esthétiques en cours. Une ambition claire: penser le cinéma comme un écosystème, pas une addition d’exploits individuels.
Le même jour à 18h, rencontre avec Nabil Ayouch, animée par le journaliste et critique Saïd Mezzouari. L’occasion d’un dialogue sans langue de bois sur ses derniers films, ses méthodes, et son engagement pour la formation et les nouveaux talents. Une masterclass à la marocaine: directe, concrète, ancrée dans le réel. Comme un écho à cette phrase qu’on entend souvent dans les ciné-clubs: “Le cinéma, c’est une école du regard.” Ici, l’école est ouverte.
Le lendemain, place au grand angle: “Comédie en Méditerranée: unité, diversité”, un débat qui rassemble Mohammed Bakrim, Oussama Abdel Fattah, Rosario Pardo et Saïd Mezzouari. La comédie comme langue transversale, de la satire sociale aux formes populaires, du rire-politique aux comédies plus intimes. Parce qu’entre un bon sketch de voisinage et une punchline à la Gad Elmaleh période cafés parisiens, il y a tout un monde d’écritures à explorer.
Le menu continue: mardi 28 au soir, conversation avec l’acteur jordanien Eyad Nassar, animée par Abdelatif El Bazi, sur le jeu, la circulation des acteurs arabes et l’écho des séries télé. Mercredi 29 octobre, le professeur Mohamed Noureddine Affaya déroule une conférence sur la géopoétique du cinéma méditerranéen, suivie de la présentation de son ouvrage Les rives du regard. Jeudi 30, séance signatures: Mohammed Bakrim pour Le regard et le discours, Mohamed Chérif Tribak pour Un cinéma différent, et lancement du numéro 17 de la revue Wachma. Vendredi 31, l’actrice espagnole Aida Folch échangera avec le public lors d’une rencontre animée par M. Mohamed Bouissef Rekab.
À voir, à écouter, à apprendre
Si tu veux un festival qui brasse idées, pratiques et publics, le FCMT coche toutes les cases. À vivre absolument si t’aimes les débats qui laissent des traces et les ateliers qui donnent envie de reprendre la caméra.












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