Dans une déclaration commune, huit rapporteurs de l’ONU, dont Alexandra Xanthaki et Francesca Albanese, s’appuient sur le rapport du 16 septembre de la Commission d’enquête internationale. Ce document accuse Israël d’avoir commis des actes de génocide contre la population de Gaza.
Les experts estiment que la suspension d’Israël par la FIFA et l’UEFA est une « réponse nécessaire » et rappellent que des précédents existent : d’autres pays accusés de violations massives des droits humains ont été exclus par le passé.
Les Nations Unies pointent la responsabilité des grandes organisations sportives. Pour eux, maintenir Israël en compétition revient à « normaliser l’injustice » et à fermer les yeux sur des crimes graves. Ils précisent cependant que les joueurs israéliens ne doivent pas être sanctionnés pour leur nationalité. « Les mesures doivent viser l’État, pas les athlètes », soulignent-ils, afin d’éviter toute discrimination individuelle.
Les experts estiment que le football, en tant que vitrine mondiale, ne peut rester neutre face à des violations de cette ampleur. La suspension d’Israël constituerait un signal politique fort et pourrait exercer une pression internationale accrue sur Tel-Aviv.
La balle est désormais dans le camp de la FIFA et de l’UEFA. Ces institutions sportives, déjà critiquées pour leur frilosité politique, devront décider si elles sont prêtes à franchir un pas lourd de conséquences dans un contexte géopolitique explosif.












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