A lire ou à écouter en podcast :
La Fondation Mohammed VI de la Santé a vocation à incarner l’hyper-spécialisation, l’innovation, les thérapies de pointe et la recherche avancée.
L’hôpital Ibn Sina, lui, demeure le pilier du service public, le refuge des pathologies lourdes, urgentes, complexes, et la matrice de la formation médicale marocaine.
Ce ne sont pas deux mondes qui s’affrontent, mais deux mondes qui s’ajustent.
Deux structures qui devraient travailler non en concurrence, mais en complémentarité fonctionnelle, chacune assumant un rôle distinct dans le grand orchestre du système de santé national.
La clé, c’est la coordination.
Clarifier les missions, articuler les parcours, orienter les patients selon la nature de leurs besoins médicaux.
Lorsque le public et le semi-privé coopèrent intelligemment, ils évitent les redondances, fluidifient l’accès aux soins et soutiennent la viabilité de l’Assurance Maladie Obligatoire, pierre maîtresse du projet social royal.
Ce ne sont pas deux mondes qui s’affrontent, mais deux mondes qui s’ajustent.
Deux structures qui devraient travailler non en concurrence, mais en complémentarité fonctionnelle, chacune assumant un rôle distinct dans le grand orchestre du système de santé national.
La clé, c’est la coordination.
Clarifier les missions, articuler les parcours, orienter les patients selon la nature de leurs besoins médicaux.
Lorsque le public et le semi-privé coopèrent intelligemment, ils évitent les redondances, fluidifient l’accès aux soins et soutiennent la viabilité de l’Assurance Maladie Obligatoire, pierre maîtresse du projet social royal.
Cette synergie peut aller plus loin.
Sans confondre leurs identités, les deux établissements peuvent partager des ressources stratégiques : plateformes de recherche, équipements lourds, compétences rares, protocoles d’urgence, imagerie avancée.
Un transfert de patient mieux coordonné, une lecture radiologique mutualisée, une coopération en chirurgie lourde… et c’est toute une région, peut être le pays et pourquoi pas tout le continent, qui bénéficient d’une prise en charge plus cohérente et plus rapide.
Le patient, lui, devient le grand gagnant.
Il n’erre plus entre deux institutions qui se ressemblent, se chevauchent ou se disputent des missions. Il évolue dans un parcours clair, lisible, continuellement encadré. Car la véritable modernité, ce n’est pas seulement l’audace architecturale.
C’est la capacité à faire travailler ensemble deux structures différentes, à transformer la proximité physique en alliance stratégique, à faire de deux géants un seul bloc de santé au service du citoyen.
Le Maroc a aujourd’hui l’occasion de créer un modèle inédit : un pôle hospitalier où le public et le semi-privé ne s’opposent pas, mais se complètent.
Où les murs racontent une différence, et où les missions prouvent une union.
Où l’excellence de l’un et la vocation publique de l’autre s’embrassent pour écrire une nouvelle page de l’organisation sanitaire nationale pour le Maroc, et peut-être demain pour l’Afrique.
Dans ce quartier qui devient un cœur médical battant, l’architecture impressionne.
Mais c’est la coordination, si elle est pleinement assumée, qui impressionnera encore davantage.
Par Dr Anwar CHERKAOUI
Un transfert de patient mieux coordonné, une lecture radiologique mutualisée, une coopération en chirurgie lourde… et c’est toute une région, peut être le pays et pourquoi pas tout le continent, qui bénéficient d’une prise en charge plus cohérente et plus rapide.
Le patient, lui, devient le grand gagnant.
Il n’erre plus entre deux institutions qui se ressemblent, se chevauchent ou se disputent des missions. Il évolue dans un parcours clair, lisible, continuellement encadré. Car la véritable modernité, ce n’est pas seulement l’audace architecturale.
C’est la capacité à faire travailler ensemble deux structures différentes, à transformer la proximité physique en alliance stratégique, à faire de deux géants un seul bloc de santé au service du citoyen.
Le Maroc a aujourd’hui l’occasion de créer un modèle inédit : un pôle hospitalier où le public et le semi-privé ne s’opposent pas, mais se complètent.
Où les murs racontent une différence, et où les missions prouvent une union.
Où l’excellence de l’un et la vocation publique de l’autre s’embrassent pour écrire une nouvelle page de l’organisation sanitaire nationale pour le Maroc, et peut-être demain pour l’Afrique.
Dans ce quartier qui devient un cœur médical battant, l’architecture impressionne.
Mais c’est la coordination, si elle est pleinement assumée, qui impressionnera encore davantage.
Par Dr Anwar CHERKAOUI












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