Une nouvelle barrière pour entrer aux États-Unis
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Trump ne fait pas dans la dentelle. Les ambassades et consulats américains doivent désormais examiner la condition physique et les ressources financières des candidats à l’immigration.
Obésité, diabète, troubles cardiovasculaires, cancers… autant de critères qui pourraient fermer la porte des États-Unis aux futurs résidents.
L’objectif officiel ? Éviter que certains immigrants ne deviennent une « charge publique » pour les contribuables américains.
Les agents consulaires devront évaluer si chaque demandeur peut financer ses soins sur le long terme, même à la retraite. Les visas temporaires, comme ceux pour touristes ou étudiants, ne sont pas concernés… pour l’instant.
Pourquoi ça nous concerne, nous Marocains ?
Les États-Unis restent une destination majeure pour les étudiants, investisseurs et familles marocaines. Cette mesure pourrait compliquer les projets d’expatriation ou de regroupement familial.
En clair : même si votre profil est parfait sur le papier, un indice de masse corporelle un peu trop élevé pourrait vous coûter le visa.
Au-delà de la question pratique, cette directive illustre un tournant : l’immigration est de plus en plus évaluée selon la « rentabilité économique » et la santé des candidats. Une tendance qui pourrait inspirer d’autres pays à durcir leurs critères.
Discrimination ou simple bon sens ?
La polémique ne s’est pas fait attendre. Des juristes dénoncent une discrimination fondée sur le poids et la santé.
Erin Corcoran, professeure de droit à l’Université de Notre-Dame, explique au Times que cette directive stigmatise les immigrants, les présentant comme malades ou « coûteux ».
Côté partisans, l’argument est économique : les États-Unis font face à une crise sanitaire avec près de 40 % d’adultes obèses, et seuls les candidats autonomes économiquement devraient être acceptés.
Certains médias comparent même cette logique à un « tri au café du coin : on prend ceux qui peuvent payer l’addition et on laisse les autres dehors ».
Quelle suite pour les futurs migrants ?
La directive n’est pas encore officiellement en vigueur, mais plusieurs consulats américains l’appliqueraient déjà à titre expérimental.
La suite pourrait être lourde pour les futurs migrants : des examens médicaux approfondis, des preuves de revenus, et même une nouvelle « hiérarchie » des candidats basée sur leur santé.
Alors, si vous rêviez de la terre promise, mieux vaut garder un œil sur la balance… et votre portefeuille.












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