Des milliers de personnes dans les rues, des drapeaux partout, et une ambiance de finale de CAN… mais à Téhéran ! Depuis l’annonce du cessez-le-feu avec Israël, l’Iran est en mode célébration. Ce mardi soir, la fameuse place de la Révolution à Téhéran s’est transformée en scène de fête géante : familles, jeunes, anciens combattants, tous sont sortis pour crier victoire et brandir le drapeau national. Les klaxons résonnaient, les chants patriotiques fusaient, et certains n’ont pas hésité à comparer l’ambiance à celle d’un derby Raja-Wydad… version géopolitique.

La raison de cette effervescence ? Le cessez-le-feu tant attendu entre l’Iran et Israël, après une semaine d’affrontements intenses déclenchés par des frappes israéliennes sur le territoire iranien. Le bilan est lourd : près de 600 morts et des milliers de blessés, selon les médias locaux. Mais pour beaucoup d’Iraniens, la priorité, c’est d’afficher leur résilience et de montrer à la planète qu’ils tiennent bon, quitte à oublier un instant la douleur et l’incertitude.

Ce qui se joue là-bas, ce n’est pas qu’une histoire locale. Le duel Iran-Israël, c’est un peu comme un match de titans qui peut changer l’équilibre de tout le Moyen-Orient. Les deux pays revendiquent la victoire, chacun avec ses arguments et ses images de propagande. Mais derrière les slogans, c’est l’avenir de toute une région qui se dessine, avec des conséquences qui peuvent toucher jusqu’à Casablanca ou Agadir. Car qui dit tension là-bas, dit hausse du pétrole, inflation, et parfois même montée de la tension dans nos propres quartiers.

Sur Twitter, Insta ou TikTok, les vidéos des célébrations tournent en boucle. Certains Iraniens affichent leur fierté, d’autres dénoncent le prix humain de cette “victoire”. Côté officiels, la diplomatie mondiale est sur le qui-vive : Washington appelle au calme, l’ONU demande des comptes, et même la diplomatie marocaine garde un œil attentif sur la situation, histoire de ne pas laisser filer la moindre étincelle qui pourrait rallumer le feu.

La question que tout le monde se pose : ce cessez-le-feu va-t-il tenir ? Ou est-ce juste une pause avant la prochaine crise ? Pour les jeunes Marocains, l’enjeu est clair : comprendre ce qui se passe là-bas, c’est aussi anticiper ce qui peut nous impacter ici, dans nos vies de tous les jours. Et si tu veux briller au café du coin, retiens bien : ce qui se joue à Téhéran ou Tel Aviv, c’est plus proche de nous qu’on ne le croit.