Migrants envoyés à Guantanamo : la promesse controversée de Donald Trump devient réalité
Guantanamo, connue pour son rôle dans la détention de terroristes présumés après les attentats du 11 septembre, devient désormais un centre de rétention pour les migrants. Cette politique, justifiée par la Maison Blanche comme une réponse à la crise migratoire, est perçue par beaucoup comme une atteinte aux droits fondamentaux. "Nous ne pouvons tolérer une telle déshumanisation des migrants", a déclaré un porte-parole d’Amnesty International.
Cette mesure s’inscrit dans la continuité des politiques migratoires strictes de Donald Trump, qui avait déjà instauré le "Muslim Ban" et construit un mur à la frontière mexicaine. Cependant, elle marque un tournant en termes de traitement des migrants, en les associant à une base militaire controversée.
À l’échelle internationale, cette décision risque d’aggraver les tensions entre les États-Unis et les pays d’origine des migrants, notamment en Amérique latine. Elle rappelle également des pratiques similaires dans d’autres pays, comme l’Australie, qui envoie ses demandeurs d’asile sur des îles isolées, suscitant des critiques mondiales.
À court terme, cette politique pourrait dissuader certains migrants de tenter de traverser la frontière américaine. À long terme, cependant, elle risque d’entacher durablement l’image des États-Unis en matière de droits humains.