L'accueil
Par Mohammed Yassir Mouline
En décidant d’en faire désormais le Jour de l’unité nationale, SM le Roi Mohammed VI n’a pas simplement ajouté une nouvelle date au calendrier patriotique du Royaume… Il a, en réalité, scellé un moment charnière de la conscience nationale, celui où la mémoire et la diplomatie se rejoignent, où l’unité du territoire s’articule à celle du peuple, et où le Maroc contemporain assume, d’une même voix, sa continuité historique et sa modernité politique…
Ce “31 octobre” choisi à l’issue d’un cycle diplomatique décisif autour de la question du Sahara marocain, représente une relecture souveraine de l’histoire récente… L’État marocain y célèbre moins la clôture d’un dossier que la maturation d’un long processus de légitimation, de reconnaissance et de consolidation… En proclamant cette fête, SM le Roi Mohammed VI inscrit l’unité non comme une notion abstraite, mais comme une réalité vécue, consolidée et assumée, dans la durée et dans la dignité…
Le Maroc, entre mémoire et projection
L’histoire marocaine a toujours oscillé entre deux mouvements… la fidélité à la mémoire et la projection vers l’avenir… La Marche Verte de 1975 avait scellé le premier mouvement, en incarnant la symbiose entre le Trône et le peuple dans la reconquête pacifique de la souveraineté territoriale… Cinquante ans plus tard, la Fête de l’unité en représente le prolongement… non plus une marche vers la récupération, mais une affirmation de la pérennité…
Ce que SM le Roi Mohammed VI a voulu signifier à travers cette initiative, c’est que le Maroc d’aujourd’hui ne vit plus dans la revendication, mais dans la confirmation… Confirmation d’une légitimité historique reconnue par la communauté internationale… confirmation d’un modèle de stabilité qui résiste aux convulsions régionales… confirmation d’une diplomatie qui, par la constance et la vision, a transformé une cause nationale en cause universellement comprise…
Le Maroc ne quémande plus la reconnaissance de son intégrité, il l’incarne… Résolutions onusiennes, ouvertures consulaires dans les provinces du Sud, adhésions au plan d’autonomie… autant de jalons qui scellent une reconnaissance désormais mondiale…
Une diplomatie d’action et non d’incantation
La proclamation de ce nouveau jour férié marque l’aboutissement d’un cycle diplomatique exemplaire, fondé sur trois piliers, la constance, la dignité et le pragmatisme… Là où d’autres États s’épuisent dans la rhétorique ou l’affrontement, le Maroc a choisi la voie de la construction progressive… celle qui transforme chaque victoire diplomatique en jalon institutionnel, chaque reconnaissance en acte de continuité…
Le discours royal du 31 octobre n’a pas seulement évoqué la “proximité de l’heure du dénouement” dans le dossier du Sahara, mais il a également appelé à une reconsolidation intérieure… En élevant cette date au rang de fête nationale, SM le Roi consacre la diplomatie du rassemblement… L’unité, désormais, n’est pas qu’une ligne politique, elle devient une valeur partagée, une pédagogie collective…
Ce “31 octobre” choisi à l’issue d’un cycle diplomatique décisif autour de la question du Sahara marocain, représente une relecture souveraine de l’histoire récente… L’État marocain y célèbre moins la clôture d’un dossier que la maturation d’un long processus de légitimation, de reconnaissance et de consolidation… En proclamant cette fête, SM le Roi Mohammed VI inscrit l’unité non comme une notion abstraite, mais comme une réalité vécue, consolidée et assumée, dans la durée et dans la dignité…
Le Maroc, entre mémoire et projection
L’histoire marocaine a toujours oscillé entre deux mouvements… la fidélité à la mémoire et la projection vers l’avenir… La Marche Verte de 1975 avait scellé le premier mouvement, en incarnant la symbiose entre le Trône et le peuple dans la reconquête pacifique de la souveraineté territoriale… Cinquante ans plus tard, la Fête de l’unité en représente le prolongement… non plus une marche vers la récupération, mais une affirmation de la pérennité…
Ce que SM le Roi Mohammed VI a voulu signifier à travers cette initiative, c’est que le Maroc d’aujourd’hui ne vit plus dans la revendication, mais dans la confirmation… Confirmation d’une légitimité historique reconnue par la communauté internationale… confirmation d’un modèle de stabilité qui résiste aux convulsions régionales… confirmation d’une diplomatie qui, par la constance et la vision, a transformé une cause nationale en cause universellement comprise…
Le Maroc ne quémande plus la reconnaissance de son intégrité, il l’incarne… Résolutions onusiennes, ouvertures consulaires dans les provinces du Sud, adhésions au plan d’autonomie… autant de jalons qui scellent une reconnaissance désormais mondiale…
Une diplomatie d’action et non d’incantation
La proclamation de ce nouveau jour férié marque l’aboutissement d’un cycle diplomatique exemplaire, fondé sur trois piliers, la constance, la dignité et le pragmatisme… Là où d’autres États s’épuisent dans la rhétorique ou l’affrontement, le Maroc a choisi la voie de la construction progressive… celle qui transforme chaque victoire diplomatique en jalon institutionnel, chaque reconnaissance en acte de continuité…
Le discours royal du 31 octobre n’a pas seulement évoqué la “proximité de l’heure du dénouement” dans le dossier du Sahara, mais il a également appelé à une reconsolidation intérieure… En élevant cette date au rang de fête nationale, SM le Roi consacre la diplomatie du rassemblement… L’unité, désormais, n’est pas qu’une ligne politique, elle devient une valeur partagée, une pédagogie collective…
Un message adressé à l’intérieur… et à l’extérieur
Dans le contexte régional, le message est limpide…Le Maroc unifié se présente désormais comme un acteur stable, cohérent et sûr de ses fondements, tandis que son voisin oriental s’enlise dans la nostalgie des antagonismes d’un autre siècle… La Fête de l’unité est un signal politique, le Royaume n’a ni haine ni ressentiment, mais la certitude tranquille de ceux qui savent que le droit et l’histoire marchent dans le même sens…
Ce jour est aussi un appel à ceux de Tindouf, ces Marocains retenus dans l’exil forcé du dogme séparatiste… SM Le Roi leur a ouvert la voie du retour, celle du “rassemblement des fils de la même terre”… Le message est humaniste avant d’être politique… il s’agit de restaurer le lien du sang et de la mémoire avant toute considération géopolitique…
L’unité n’est pas un mot d’ordre, c’est une réconciliation avec soi-même… Mais l’adresse royale parle aussi à l’intérieur… à la jeunesse marocaine en quête de sens, à une diaspora de plus en plus influente, à une élite appelée à penser la nation au-delà des appartenances régionales ou partisanes… L’unité devient une pédagogie civique, une manière d’ancrer la souveraineté dans les consciences…
Unité du territoire, unité du destin
Le concept d’unité, dans sa profondeur marocaine, n’est ni militaire ni administrative… il est civilisationnel… Il s’enracine dans la double légitimité de la Monarchie, religieuse (Amir al-Mouminine) et historique (garante de la continuité du Royaume)… C’est pourquoi SM le Roi associe la célébration de cette unité aux deux grandes commémorations nationales, la cinquantenaire de la Marche Verte et la soixante-dixième de l’Indépendance… Trois dates, trois récits, mais un seul horizon… celui d’un Maroc qui, de Tanger à Lagouira, ne se définit plus par ses frontières, mais par la solidité de son projet collectif…
Cette unité du destin appelle une refonte du contrat national… développement équitable des régions, intégration des provinces du Sud, affirmation du rôle des jeunes et des femmes dans la défense du modèle marocain… L’unité n’est pas un mot figé : elle est une dynamique vivante, une construction de chaque jour…
Une souveraineté réinventée
Dans un monde fragmenté par les crises et les identités blessées, la décision du Maroc d’ériger l’unité en fête nationale est presque une exception philosophique… Là où d’autres nations célèbrent la rupture, le Maroc célèbre la cohésion… Là où l’on érige des murs, il élève des ponts entre passé et futur…
Ce 31 octobre marque l’entrée du Maroc dans une nouvelle pédagogie de la souveraineté, une souveraineté tranquille, confiante, enracinée dans la légitimité historique mais ouverte sur les horizons de la modernité… La Monarchie marocaine, en se plaçant au centre de cette démarche, ne s’impose pas, elle rassemble… Et dans ce rassemblement, le Maroc tout entier retrouve le fil rouge de sa propre histoire… celui d’un peuple qui, depuis des siècles, conjugue le Trône et la Nation au présent…
Ainsi, du pas de la Marche Verte à l’élan de l’Unité nationale, le Maroc poursuit la même marche… celle d’un peuple fidèle, d’une souveraineté confirmée et d’un destin désormais assumé dans la sérénité…
Dans le contexte régional, le message est limpide…Le Maroc unifié se présente désormais comme un acteur stable, cohérent et sûr de ses fondements, tandis que son voisin oriental s’enlise dans la nostalgie des antagonismes d’un autre siècle… La Fête de l’unité est un signal politique, le Royaume n’a ni haine ni ressentiment, mais la certitude tranquille de ceux qui savent que le droit et l’histoire marchent dans le même sens…
Ce jour est aussi un appel à ceux de Tindouf, ces Marocains retenus dans l’exil forcé du dogme séparatiste… SM Le Roi leur a ouvert la voie du retour, celle du “rassemblement des fils de la même terre”… Le message est humaniste avant d’être politique… il s’agit de restaurer le lien du sang et de la mémoire avant toute considération géopolitique…
L’unité n’est pas un mot d’ordre, c’est une réconciliation avec soi-même… Mais l’adresse royale parle aussi à l’intérieur… à la jeunesse marocaine en quête de sens, à une diaspora de plus en plus influente, à une élite appelée à penser la nation au-delà des appartenances régionales ou partisanes… L’unité devient une pédagogie civique, une manière d’ancrer la souveraineté dans les consciences…
Unité du territoire, unité du destin
Le concept d’unité, dans sa profondeur marocaine, n’est ni militaire ni administrative… il est civilisationnel… Il s’enracine dans la double légitimité de la Monarchie, religieuse (Amir al-Mouminine) et historique (garante de la continuité du Royaume)… C’est pourquoi SM le Roi associe la célébration de cette unité aux deux grandes commémorations nationales, la cinquantenaire de la Marche Verte et la soixante-dixième de l’Indépendance… Trois dates, trois récits, mais un seul horizon… celui d’un Maroc qui, de Tanger à Lagouira, ne se définit plus par ses frontières, mais par la solidité de son projet collectif…
Cette unité du destin appelle une refonte du contrat national… développement équitable des régions, intégration des provinces du Sud, affirmation du rôle des jeunes et des femmes dans la défense du modèle marocain… L’unité n’est pas un mot figé : elle est une dynamique vivante, une construction de chaque jour…
Une souveraineté réinventée
Dans un monde fragmenté par les crises et les identités blessées, la décision du Maroc d’ériger l’unité en fête nationale est presque une exception philosophique… Là où d’autres nations célèbrent la rupture, le Maroc célèbre la cohésion… Là où l’on érige des murs, il élève des ponts entre passé et futur…
Ce 31 octobre marque l’entrée du Maroc dans une nouvelle pédagogie de la souveraineté, une souveraineté tranquille, confiante, enracinée dans la légitimité historique mais ouverte sur les horizons de la modernité… La Monarchie marocaine, en se plaçant au centre de cette démarche, ne s’impose pas, elle rassemble… Et dans ce rassemblement, le Maroc tout entier retrouve le fil rouge de sa propre histoire… celui d’un peuple qui, depuis des siècles, conjugue le Trône et la Nation au présent…
Ainsi, du pas de la Marche Verte à l’élan de l’Unité nationale, le Maroc poursuit la même marche… celle d’un peuple fidèle, d’une souveraineté confirmée et d’un destin désormais assumé dans la sérénité…
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