Côté diagnostic, l’événement accorde une attention particulière à des cadres encore peu standardisés, valorisant notamment le registre RISE (qui compile des données issues de la pratique quotidienne en rhumatologie) pour mieux comprendre les trajectoires de soins, les comorbidités et les disparités.

Parmi les découvertes marquantes, les agonistes GLP-1 semblent offrir des bénéfices au-delà du métabolisme, avec un impact positif sur la douleur et l’activité de certaines maladies inflammatoires.

Sur le plan des outils, l’ACR 2025 met en avant l’échographie “point-of-care”, les nouvelles séquences d’imagerie pour les maladies auto-inflammatoires, les débats autour de l’artérite à cellules géantes (échographie vs biopsie) et l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans la prise en charge et la prédiction de l’évolution des maladies.

Autre axe majeur : le lien entre métabolisme et rhumatologie, avec un intérêt croissant pour les troubles métaboliques, leur impact sur la fragilité osseuse, la douleur chronique et l’inflammation de bas grade. L’interconnexion entre rhumatologie, endocrinologie et médecine interne se confirme comme un champ de recherche à part entière.

Dans un entretien accordé à la presse, la présidente de l’ACR 2024-2025, Carol A. Langford, MD, MHS, souligne :

« ACR Convergence rassemble toute notre communauté. Plus que jamais, il est essentiel de soutenir la recherche et l’innovation au service de nos patients. Cette édition illustre notre ambition de passer du traitement à vie à la réinitialisation immunitaire, de renforcer la qualité des soins par les données réelles et d’intégrer pleinement l’intelligence artificielle et les leviers métaboliques dans la pratique clinique. »

En résumé, ACR 2025 marque un tournant : vers une médecine plus personnalisée, une immunologie repensée, une intégration accrue des données et de l’IA, et un affinement des outils diagnostiques et thérapeutiques.