Conscient de ces limites, le Maroc a lancé une série de réformes ambitieuses :
- Le programme des Écoles pionnières, qui modernise la pédagogie et valorise les enseignants.
- Des investissements massifs , représentant plus de 5 % du PIB, pour généraliser le préscolaire, digitaliser l’enseignement et améliorer l’accès en milieu rural.
- Enfin, le Pacte ESRI 2030 , qui réforme l’enseignement supérieur, adapte les formations au marché de l’emploi et valorise les diplômes du privé.
Mais au-delà des infrastructures et des réformes institutionnelles, c’est une révolution culturelle et pédagogique qui s’impose. L’école marocaine doit :
-Développer l’esprit d’initiative, encourager l’innovation et initier les jeunes à la gestion de projet, à la finance et au digital.
-Orienter les élèves vers les filières les plus porteuses d’emplois : santé, ingénierie, énergies renouvelables, agriculture moderne, numérique et intelligence artificielle. Cela suppose de renforcer l’orientation scolaire et universitaire, et de créer des passerelles réelles avec le monde de l’entreprise.
Recommandations pratiques
-Réduire la surcharge des classes en recrutant et en formant davantage d’enseignants.
-Accélérer la rénovation des infrastructures, surtout en zones rurales.
-Généraliser l’accès au préscolaire de qualité pour tous les enfants.
2. Renforcer la culture entrepreneuriale
-Introduire des modules d’éducation financière et entrepreneuriale dès le collège.
-Créer des clubs d’innovation et de leadership dans les établissements scolaires et universitaires.
-Encourager les projets pratiques (mini-entreprises, hackathons, concours d’innovation).
3. Aligner la formation sur le marché de l’emploi
-Mettre en place une orientation scolaire et professionnelle active dès le secondaire.
-Développer des filières adaptées aux secteurs porteurs :
-Santé et biotechnologie
-Ingénierie et industrie
Numérique, IA et cybersécurité
-Énergies renouvelables et environnement
-Agriculture moderne et agrobusiness
-Renforcer les partenariats entre universités, écoles et entreprises pour assurer des stages et de véritables passerelles vers l’emploi.
4. Valoriser les enseignants et la pédagogie
-Généraliser la formation continue obligatoire et certifiée.
-Instaurer un système d’évaluation et de motivation basé sur la performance.
-Donner plus d’autonomie pédagogique aux établissements pilotes.
5. Exploiter le numérique comme levier de démocratisation
-Développer des plateformes d’apprentissage en ligne accessibles partout au Maroc.
-Doter chaque établissement d’outils digitaux et de bibliothèques virtuelles.
-Former élèves et enseignants à l’utilisation des nouvelles technologies.
En conclusion : l’enjeu est clair :
Par Abdelghani El Arrasse












L'accueil




Guterres snob Attaf à Luanda : l'ONU rompt avec l'impolitesse algérienne sur le Sahara












