Cécile Kohler et Jacques Paris : la France réagit à des accusations graves !
Emmanuel Macron a menacé l'Iran de prendre des mesures de rétorsion si le pays maintient l'inculpation pour espionnage au profit d'Israël contre deux Français, Cécile Kohler et Jacques Paris, qui sont détenus à Téhéran depuis plus de trois ans. Le président français a déclaré que "la réponse ne se fera pas attendre" et a prévu de discuter de cette situation avec son homologue iranien, Massoud Pezeshkian.
Les deux Français sont accusés d'espionnage pour le Mossad, de complot pour renverser le régime et de corruption sur terre, des accusations qui peuvent entraîner la peine de mort. Jusqu'à présent, l'Iran n'a pas précisé pour quel pays les deux Français étaient accusés d'espionnage.
Macron a qualifié ces accusations de "provocation" et de "choix inacceptable d’agressivité", ajoutant qu'elles étaient "fantaisistes" et "criminelles". Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a également rappelé que des sanctions pourraient être envisagées si la situation n'était pas résolue.
En outre, la France et d'autres pays occidentaux menacent d'appliquer un "snapback", un mécanisme permettant de réimposer des sanctions internationales levées dans le cadre de l'accord de Vienne de 2015 sur le programme nucléaire iranien, si les engagements de l'Iran ne sont pas respectés.
La situation des deux détenus, Cécile Kohler, 40 ans, et Jacques Paris, 72 ans, est préoccupante, car ils ont récemment été transférés entre différentes prisons, ce qui suscite des inquiétudes quant à leur sécurité. La sœur de Cécile a rapporté qu'elle avait été emmenée dans un lieu de détention inconnu après un transfert d'urgence. Cette situation soulève des tensions diplomatiques significatives entre la France et l'Iran.