Un recours massif aux enseignants fonctionnaires vacataires
Or, cette pratique a plusieurs conséquences graves :
- Les enseignants délaissent leurs étudiants dans leurs établissements d’attache, où ils devraient assurer un suivi complet.
- Ils se contentent d’un nombre limité d’heures d’enseignement, négligeant leurs missions fondamentales d’encadrement et surtout la recherche scientifique pour laquelle ils sont rémunérés par l’État.
- Les écoles et universités étrangères, de leur côté, ne recrutent pas d’enseignants permanents, préférant s’appuyer sur cette main-d’œuvre fonctionnaire déjà formée et payée par le système public.
Un impact direct sur la recherche et la réputation internationale
- La recherche scientifique, mission essentielle de l’université, est sacrifiée.
- La production académique reste faible et peu visible à l’international.
- Le système public finance des enseignants-chercheurs dont une partie de l’activité est détournée au profit d’institutions privées, sans bénéfice pour la recherche nationale.
Un risque pour la souveraineté académique
Le rôle attendu des syndicats
Dans ce contexte, les syndicats de l’enseignement supérieur sont appelés à :
- Dénoncer publiquement ces pratiques qui exploitent les enseignants fonctionnaires et compromettent la recherche nationale.
- Interpeller les autorités de tutelle pour encadrer strictement le recours aux enseignants-chercheurs publics par les écoles et universités privées.
- Exiger des règles contraignantes imposant le recrutement d’enseignants permanents dans ces établissements étrangers.












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