L’année 2025 s’annonce-t-elle sous les meilleurs auspices pour le Maroc et sa cause sacrée qu’est son intégrité territoriale ?
Les Marocains voient en le retour de Donald Trump à la Maison blanche un bon augure. C’est, après tout, le président américain qui avait reconnu, un 10 décembre 2020, la marocanité du Sahara.
Trump vient, par ailleurs, de nommer comme chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, connu pour ses sympathies envers le royaume.
Peter Pham, ancien envoyé spécial des États-Unis pour le Sahel et la région des Grands Lacs du temps du 1er mandat de Trump, soutien déclaré du plan d’autonomie pour les provinces du Sud, est également pressenti pour occuper le poste clé de secrétaire d’Etat adjoint pour l’Afrique.
Le 22 janvier, le Général Michael Langley, commandant de l’Africom, a signé un protocole d’accord de coopération militaire entre les États-Unis et l’Algérie.
Traduction en langue « trumpienne » : les Etats-Unis s’intéressent à la sécurité de tous les pays du Maghreb, les navires militaires de ses cinq composants ayant même manœuvré, du 4 au 15 novembre, avec la Marine Us, lors de l’exercice naval « Phoenix express 2024 » qui s’est déroulé dans les eaux tunisiennes. Aussi, pas question d’affrontements entre pays maghrébins.
C’est surtout en matière de droits de douanes qu’il y a quelques inquiétudes à avoir avec l’administration Trump, mais c’est là un autre sujet.
Au Nord de la Méditerranée, la situation diffère. La présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, compte visiter le Maroc, au cours de la 2ème semaine de février, sans savoir sur quel pied danser.
L’Union européenne tient à ses accords avec le Maroc sur la pêche et l’agriculture. Mais se trouve pieds aux poings liés par la décision de sa Cour de justice, qui a annulé, le 4 octobre 2024, lesdits accords, au prétexte que les habitants des provinces du Sud n’ont pas été consultés.
Comme si les représentants démocratiquement élus de ces derniers, dans les collectivités locales et au niveau des deux chambres du parlement, n’avaient pas leur mot à dire à ce sujet.
Là encore, le Maroc peut se référer à Donald Trump, qui cherche à traiter avec les 27 pays membres de l’Ue séparément. Si l’Ue souffre de schizophrénie, il est toujours possible pour le royaume de négocier de nouveaux accords de pêche et agricoles directement avec les pays européens intéressés.
En attendant que l’Ue retrouve son couloir aérien vers Dakhla, le Maroc savoure ses 300 milliards de Dhs de recettes fiscales, qui dépassent de 10% ses prévisions, tout en étant conscient que la cherté de la vie déclasse sa classe moyenne.
La destination Maroc est restée, toutefois, abordable pour les 17,4 millions de touristes qu’il a accueilli en 2024, un record qui augure de meilleurs chiffres avec les grands évènements sportifs programmés lors des prochaines années au royaume.
Le leadership marocain en Afrique est visible, pour les Etats-Unis, à plus de 6.757 kms (distance séparant Jacksonville Beach en Floride d’Agadir), mais semble plus difficile à percevoir, pour l’Ue, juste à 14 kms au Sud du détroit de Gibraltar.
Les Marocains voient en le retour de Donald Trump à la Maison blanche un bon augure. C’est, après tout, le président américain qui avait reconnu, un 10 décembre 2020, la marocanité du Sahara.
Trump vient, par ailleurs, de nommer comme chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, connu pour ses sympathies envers le royaume.
Peter Pham, ancien envoyé spécial des États-Unis pour le Sahel et la région des Grands Lacs du temps du 1er mandat de Trump, soutien déclaré du plan d’autonomie pour les provinces du Sud, est également pressenti pour occuper le poste clé de secrétaire d’Etat adjoint pour l’Afrique.
Le 22 janvier, le Général Michael Langley, commandant de l’Africom, a signé un protocole d’accord de coopération militaire entre les États-Unis et l’Algérie.
Traduction en langue « trumpienne » : les Etats-Unis s’intéressent à la sécurité de tous les pays du Maghreb, les navires militaires de ses cinq composants ayant même manœuvré, du 4 au 15 novembre, avec la Marine Us, lors de l’exercice naval « Phoenix express 2024 » qui s’est déroulé dans les eaux tunisiennes. Aussi, pas question d’affrontements entre pays maghrébins.
C’est surtout en matière de droits de douanes qu’il y a quelques inquiétudes à avoir avec l’administration Trump, mais c’est là un autre sujet.
Au Nord de la Méditerranée, la situation diffère. La présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, compte visiter le Maroc, au cours de la 2ème semaine de février, sans savoir sur quel pied danser.
L’Union européenne tient à ses accords avec le Maroc sur la pêche et l’agriculture. Mais se trouve pieds aux poings liés par la décision de sa Cour de justice, qui a annulé, le 4 octobre 2024, lesdits accords, au prétexte que les habitants des provinces du Sud n’ont pas été consultés.
Comme si les représentants démocratiquement élus de ces derniers, dans les collectivités locales et au niveau des deux chambres du parlement, n’avaient pas leur mot à dire à ce sujet.
Là encore, le Maroc peut se référer à Donald Trump, qui cherche à traiter avec les 27 pays membres de l’Ue séparément. Si l’Ue souffre de schizophrénie, il est toujours possible pour le royaume de négocier de nouveaux accords de pêche et agricoles directement avec les pays européens intéressés.
En attendant que l’Ue retrouve son couloir aérien vers Dakhla, le Maroc savoure ses 300 milliards de Dhs de recettes fiscales, qui dépassent de 10% ses prévisions, tout en étant conscient que la cherté de la vie déclasse sa classe moyenne.
La destination Maroc est restée, toutefois, abordable pour les 17,4 millions de touristes qu’il a accueilli en 2024, un record qui augure de meilleurs chiffres avec les grands évènements sportifs programmés lors des prochaines années au royaume.
Le leadership marocain en Afrique est visible, pour les Etats-Unis, à plus de 6.757 kms (distance séparant Jacksonville Beach en Floride d’Agadir), mais semble plus difficile à percevoir, pour l’Ue, juste à 14 kms au Sud du détroit de Gibraltar.