Fès, c’est avant tout sa médina, la plus grande et la mieux préservée d’Afrique. Chaque ruelle, chaque porte raconte une histoire vieille de plusieurs siècles.

Condé Nast Traveler souligne la réouverture prochaine du Palais Jamaï, joyau patrimonial construit en 1879, après une décennie de rénovation.

Mais ce n’est pas qu’un hôtel de luxe : c’est un symbole de renaissance pour toute la médina, où la pierre et le bois reprennent vie.

La bibliothèque Al Quaraouiyine, fondée au IXᵉ siècle, continue d’attirer les curieux et les érudits, rappelant que Fès est aussi capitale intellectuelle et centre culturel du Maroc.

Au-delà des palais, la ville séduit par ses fonduks, ces anciennes maisons de commerce des XIVᵉ et XVᵉ siècles, désormais transformés en ateliers d’artisans.

Chemmaine, Sbitryine et Barka dévoilent des trésors d’artisanat local, tandis que le Fonduk Kaat Smen prépare sa réouverture avec un marché du miel historique, unique en son genre.

Ici, chaque objet, chaque création raconte le savoir-faire ancestral des Fassis, offrant aux visiteurs un voyage sensoriel entre couleurs, senteurs et textures.

La ville n’est pas figée dans le passé. Le Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde rappelle son rôle central dans le soufisme et les traditions andalouses.

Le musée Al Batha, quant à lui, illustre l’histoire dynastique et artistique du pays à travers des objets et manuscrits d’une finesse exceptionnelle.

Et pour les amateurs de sport, 2026 marquera l’accueil de matchs de la Coupe d’Afrique des Nations, mêlant modernité et vitalité dans la cité millénaire.

Fès est un mélange rare : patrimoine millénaire, artisanat vivant et événements contemporains.

Sa médina, ses fonduks et ses festivals nous rappellent que certaines villes ne se visitent pas seulement, elles se vivent.

Alors, prêts à marcher dans les ruelles qui ont traversé le temps et à savourer l’âme d’une ville qui ne cesse de surprendre ?