Tétouan, ville d’art et de mémoire, s’apprête à vibrer pendant une semaine au rythme du 9ᵉ art. Le Forum International de la Bande Dessinée (FiBaD) fête en grand les 25 ans du département BD de l’INBA et les 80 ans de cette école mythique, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Organisé par le ministère de la Culture, l’INBA et l’association Chouf, le FiBaD 2025 propose un vrai voyage dans l’univers de la BD, du manga à la BD africaine en passant par le roman graphique. Un programme aussi riche et coloré qu’un zellige marocain.
Organisé par le ministère de la Culture, l’INBA et l’association Chouf, le FiBaD 2025 propose un vrai voyage dans l’univers de la BD, du manga à la BD africaine en passant par le roman graphique. Un programme aussi riche et coloré qu’un zellige marocain.
Une édition anniversaire sous le signe de la création et du partage
Entre expositions rétrospectives, master classes, dédicaces, concerts dessinés et projections, la ville se transforme en grande bulle vivante. Le Centre d’Art Moderne devient le Village de la BD : un melting-pot où se croisent figures iconiques et jeunes pousses du crayon. Dans l’exposition « 25 ans de BD marocaine », on retrouve les signatures de Rebel Spirit, Zainab Fasiki, Mehdi Annassi ou Malika Dahil. Des noms qui font bouger les cases et bousculent les tabous.
Et comme une planche bien montée, le festival rend hommage à ceux qui ont tout tracé avant : Oum El Banine Slaoui, Youssef Daoudi ou encore Mina Koraichi, fraîchement primée à Bruxelles. Cerise sur le gâteau : la projection de Bubbles, un docu signé Hassan Maanany qui retrace toute la saga de la BD marocaine. Un must-see à classer entre Tintin au Maroc et Persepolis made in Tétouan.
Et comme une planche bien montée, le festival rend hommage à ceux qui ont tout tracé avant : Oum El Banine Slaoui, Youssef Daoudi ou encore Mina Koraichi, fraîchement primée à Bruxelles. Cerise sur le gâteau : la projection de Bubbles, un docu signé Hassan Maanany qui retrace toute la saga de la BD marocaine. Un must-see à classer entre Tintin au Maroc et Persepolis made in Tétouan.
L’Afrique en bulles et en force
Le FiBaD, ce n’est pas juste un festival marocain. C’est un forum, un réseau, un hub créatif. Cette année, l’Afrique prend toute sa place avec des artistes venus du Togo, du Cameroun, du Sénégal ou de la République démocratique du Congo.
Dialogue Sud-Sud, coéditions, traductions, éditions collectives… La BD devient un passeport culturel sans visa.
Le forum accueille aussi des pointures de l’édition : Glénat, Rue de Sèvres, En 3.000 éditions ou encore la Fondation Hiba. Les professionnels s’y croisent autour de B2B bien sentis, histoire de faire voyager nos bédéistes plus loin que Bab El Okla.
Dialogue Sud-Sud, coéditions, traductions, éditions collectives… La BD devient un passeport culturel sans visa.
Le forum accueille aussi des pointures de l’édition : Glénat, Rue de Sèvres, En 3.000 éditions ou encore la Fondation Hiba. Les professionnels s’y croisent autour de B2B bien sentis, histoire de faire voyager nos bédéistes plus loin que Bab El Okla.
Manga, cosplay et performance : la clôture façon super-héros
Le 17 mai, le FiBaD sort "son final boss" : une journée dédiée au manga. Concours de cosplay, ateliers, débats, master classes animés par des spécialistes marocains, africains et japonais. Puis, pour le grand finish, une performance unique : Marta del Grandi en live, accompagnée par les illustrations en direct de Cecilia Valagussa dans le cadre du projet européen Comics Beyond. Une performance artistique inédite, où la voix se mêle à l’image et frôle le sublime.












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