Le gouvernement de Giorgia Meloni, fervent défenseur du "Made in Italy", ne tolère aucune entorse à la loi. Après avoir contraint Alfa Romeo à renommer son SUV électrique "Milano" assemblé en Pologne, c'est au tour de Fiat de subir les foudres des autorités.

En cause, un petit drapeau italien apposé sur la portière de la Topolino, un détail qui ne passe pas inaperçu aux yeux du gouvernement.  Ce dernier estime que ce symbole induit les consommateurs en erreur, laissant croire que la voiture est fabriquée en Italie alors qu'elle est assemblée au Maroc, aux côtés de sa cousine Citroën Ami.



La police a ainsi saisi 134 Topolino au port de Livourne. Les véhicules resteront immobilisés jusqu'à ce que Fiat se conforme aux exigences du gouvernement.  L'entreprise, qui se défend de toute tromperie,  se voit contrainte de revoir sa copie pour pouvoir commercialiser son modèle phare sur le marché italien.

Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre Stellantis et le gouvernement italien,  exacerbées par les récentes annonces de licenciements et de délocalisations. La Topolino, symbole de la Dolce Vita, se retrouve malgré elle au cœur d'une bataille politique et économique.