Un modèle salué à l’international
Une reconnaissance de plus pour une stratégie devenue un modèle de développement durable et visionnaire dans le monde du sport.
Une révolution pensée sur le long terme
Il y a encore quinze ans, le football marocain traversait une période d’incertitude. Entre 2000 et 2015, les Lions de l’Atlas manquaient plusieurs Coupes du Monde et peinaient à exister sur la scène africaine. Mais à partir du milieu des années 2010, une transformation profonde s’est opérée, reposant sur trois piliers essentiels : l’infrastructure, la formation et la science du sport.
L’inauguration du Centre National Mohammed VI de Football en 2019 marque le tournant de cette révolution. Doté d’installations dignes des plus grands centres européens — terrains de niveau international, laboratoires médicaux, piscines olympiques et espaces de récupération —, le complexe est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs en Afrique.
Parallèlement, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a misé sur la décentralisation, en créant 13 académies régionales reliées au centre national. Cette politique garantit une formation homogène, un suivi continu des jeunes talents et un ancrage local fort.
Le Maroc a également professionnalisé son approche, avec la création du Fonds national de formation au football, l’introduction d’un diplôme universitaire en Pathologies et Sciences du Football, et l’utilisation d’outils biométriques et statistiques pour optimiser la performance et prévenir les blessures.
Les résultats parlent d’eux-mêmes
Cette stratégie à long terme a porté ses fruits sur tous les fronts.
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Clubs : le Wydad domine la Ligue des Champions de la CAF, tandis que la RS Berkane collectionne les trophées en Coupe de la Confédération.
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Sélections nationales : 4ᵉ place historique à la Coupe du Monde 2022, médaille d’or aux Jeux Africains 2023, bronze aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et titre mondial U20 en 2025.
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Football féminin : finale de la CAN 2022 et première participation à la Coupe du Monde 2023.
Le Maroc a su bâtir un projet global, intégrant hommes et femmes, jeunes et seniors, performance sportive et recherche scientifique.
Italie-Maroc : deux trajectoires opposées
Face à cette réussite, CalcioSport dresse un parallèle saisissant avec la situation italienne. Depuis 2014, la FIGC peine à se réinventer : infrastructures vieillissantes, retards dans la formation, politique confuse des équipes réserves et absence de vision à long terme.
Les stades italiens, jugés obsolètes, ont même été pointés du doigt dans la préparation de l’Euro 2032, que l’Italie coorganisera avec la Turquie. Pendant que le Maroc transformait ses échecs en moteur de progrès, l’Italie s’est laissée enfermer dans une logique conservatrice.
Un modèle pour l’avenir
Pour le média italien, la leçon est claire : le Maroc a réussi là où beaucoup ont échoué. En misant sur la planification, la continuité et la jeunesse, le Royaume a prouvé qu’un projet national ambitieux pouvait transformer durablement le football d’un pays.
Dans un contexte où plusieurs nations européennes peinent à renouveler leurs générations, le Maroc incarne un football visionnaire, inclusif et moderne. Son succès rappelle une vérité essentielle : investir dans la jeunesse, la science et les infrastructures, c’est garantir l’avenir du jeu.












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