La 3ᵉ édition du Forum marocain des Industries culturelles et créatives (FOMICC) s'est ouverte le 11 décembre 2025 à Rabat, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Cet événement, organisé par la Fondation Hiba avec le soutien de l’Union européenne et de l’Institut français au Maroc, est un tournant pour un secteur en pleine expansion. Le Forum vise à transformer les industries culturelles et créatives (ICC) en moteur économique et social pour le Maroc et le continent africain, tout en mettant en lumière les ambitions économiques, les défis de formation et l'ouverture sur les marchés internationaux.
Les défis et ambitions des industries culturelles et créatives
Hicham Abkari, directeur des Arts au ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, a ouvert le débat en soulignant le rôle stratégique des ICC dans un monde en mutation. Il a déclaré : « À l'heure de la révolution technologique, les ICC nous rappellent que la culture est le propre de l'homme et que l'avenir de l'économie réside précisément dans ces industries. »
Il a également insisté sur l'importance d'accéder aux marchés internationaux et sur la dimension continentale, affirmant qu'une logique de production ICC africaine émerge, remplaçant la consommation passive des produits importés.
Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, a évoqué la nécessité de professionnaliser le secteur créatif. Il a déclaré : « Le défi de ce secteur est de rallier à la créativité un monde plus structuré, avec des calendriers, des livrables et des compétences adaptées. » Des programmes de soutien aux micro et petites entreprises, ainsi qu'à la formation professionnelle, ont été lancés pour aider les jeunes créateurs à transformer leurs idées en projets durables.
Un partenariat renforcé et des perspectives ambitieuses
Daniele Dotto, chef de délégation adjoint de l’Union européenne au Maroc, a souligné la profondeur du partenariat entre l'UE et le Maroc. Selon lui, « ces industries reposent sur le talent et la créativité individuelle, mais elles contribuent à créer un consensus autour de l’identité et de la culture. » Le partenariat Maroc-UE s'est approfondi pour soutenir les jeunes créatifs et encourager le développement international des ICC marocaines.
Younes Boumehdi, président de la Fondation Hiba, a présenté un état des lieux ambitieux du secteur. Il a noté que les industries créatives marocaines ont généré plus de 50 milliards de dirhams en 2024, représentant 2,5 % du PIB national et créant 150 000 emplois directs. Il a affirmé qu'il est nécessaire de doubler ce poids économique d'ici 2030 et a proposé que le Forum passe désormais du diagnostic à l'action, en se concentrant sur le financement de l’entrepreneuriat culturel, la mobilité et l’accès aux marchés.
Boumehdi a également insisté sur l'importance de la jeunesse et de l'attractivité des territoires, déclarant que l'avenir se construit dans une société en évolution. Il a conclu en soulignant que le Forum doit être un catalyseur de décisions concrètes pour le développement des ICC au Maroc et en Afrique.
Cette édition du Forum met également l'accent sur l’échange de bonnes pratiques et l’innovation à travers des ateliers, des tables rondes et des sessions sectorielles couvrant divers domaines tels que le cinéma, l'art contemporain, la mode, le design et les arts numériques. L’objectif est clair : faire des ICC un moteur de développement économique, social et culturel pour le Maroc et pour l’Afrique.
Cet événement, organisé par la Fondation Hiba avec le soutien de l’Union européenne et de l’Institut français au Maroc, est un tournant pour un secteur en pleine expansion. Le Forum vise à transformer les industries culturelles et créatives (ICC) en moteur économique et social pour le Maroc et le continent africain, tout en mettant en lumière les ambitions économiques, les défis de formation et l'ouverture sur les marchés internationaux.
Les défis et ambitions des industries culturelles et créatives
Hicham Abkari, directeur des Arts au ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, a ouvert le débat en soulignant le rôle stratégique des ICC dans un monde en mutation. Il a déclaré : « À l'heure de la révolution technologique, les ICC nous rappellent que la culture est le propre de l'homme et que l'avenir de l'économie réside précisément dans ces industries. »
Il a également insisté sur l'importance d'accéder aux marchés internationaux et sur la dimension continentale, affirmant qu'une logique de production ICC africaine émerge, remplaçant la consommation passive des produits importés.
Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, a évoqué la nécessité de professionnaliser le secteur créatif. Il a déclaré : « Le défi de ce secteur est de rallier à la créativité un monde plus structuré, avec des calendriers, des livrables et des compétences adaptées. » Des programmes de soutien aux micro et petites entreprises, ainsi qu'à la formation professionnelle, ont été lancés pour aider les jeunes créateurs à transformer leurs idées en projets durables.
Un partenariat renforcé et des perspectives ambitieuses
Daniele Dotto, chef de délégation adjoint de l’Union européenne au Maroc, a souligné la profondeur du partenariat entre l'UE et le Maroc. Selon lui, « ces industries reposent sur le talent et la créativité individuelle, mais elles contribuent à créer un consensus autour de l’identité et de la culture. » Le partenariat Maroc-UE s'est approfondi pour soutenir les jeunes créatifs et encourager le développement international des ICC marocaines.
Younes Boumehdi, président de la Fondation Hiba, a présenté un état des lieux ambitieux du secteur. Il a noté que les industries créatives marocaines ont généré plus de 50 milliards de dirhams en 2024, représentant 2,5 % du PIB national et créant 150 000 emplois directs. Il a affirmé qu'il est nécessaire de doubler ce poids économique d'ici 2030 et a proposé que le Forum passe désormais du diagnostic à l'action, en se concentrant sur le financement de l’entrepreneuriat culturel, la mobilité et l’accès aux marchés.
Boumehdi a également insisté sur l'importance de la jeunesse et de l'attractivité des territoires, déclarant que l'avenir se construit dans une société en évolution. Il a conclu en soulignant que le Forum doit être un catalyseur de décisions concrètes pour le développement des ICC au Maroc et en Afrique.
Cette édition du Forum met également l'accent sur l’échange de bonnes pratiques et l’innovation à travers des ateliers, des tables rondes et des sessions sectorielles couvrant divers domaines tels que le cinéma, l'art contemporain, la mode, le design et les arts numériques. L’objectif est clair : faire des ICC un moteur de développement économique, social et culturel pour le Maroc et pour l’Afrique.












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