Dimanche, Israël a riposté à ce qu’il présente comme des attaques contre ses forces — tirs de lance-grenade, tirs de sniper et un missile antichar visant un véhicule à Rafah. L’armée a ciblé des stocks d’armes et des infrastructures souterraines. Le Hamas dément avoir violé la trêve et affirme respecter l’accord. Les hôpitaux rapportent le bilan suivant : 24 morts à Al-Awda (Nuseirat), 12 à Al-Aqsa (Deir al-Balah), 5 à Nasser (Khan Younès) et 4 à Al-Shifa (Gaza ville). Israël confirme aussi la perte de deux soldats.
La trêve reposait sur des engagements lourds : libération d’otages, restitution des dépouilles et ouverture des postes pour l’aide. Le Hamas a remis 20 otages vivants mais n’a rendu que 12 dépouilles sur 28 détenues. Israël conditionne la réouverture du passage de Rafah, vital pour l’entrée d’aide, à la remise complète des corps. Le blocage alimente la méfiance et transforme chaque incident en prétexte pour frapper ou fermer les routes humanitaires.
« Les tentes ont volé en éclats, des enfants pleuraient », confie un volontaire d’une ONG à Khan Younès. Un médecin d’Al-Shifa décrit des services « au bord de l’effondrement » : manque de sang, d’antibiotiques, d’oxygène.
Trois points clés à suivre : la réouverture durable de Rafah, la remise complète des dépouilles, et la capacité des garants à vérifier les incidents sur le terrain. Si l’un de ces piliers s’effondre, la trêve risque de basculer. Pour l’instant, le fragile calme tient « à un fil ». Daba, la priorité humanitaire doit être la porte de sortie, sinon, Gaza replonge.












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