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Gaza: la presse réclame protection et accès


Rédigé par le Mercredi 3 Décembre 2025



Deux organisations internationales de journalistes ont déposé plainte, accusant Israël d’entraver le travail des reporters à Gaza et de violer les droits fondamentaux de la presse, relançant le débat sur la protection des médias en zones de conflit.

Des entraves dénoncées par des associations de journalistes

Deux associations de journalistes ont initié une action en justice pointant des entraves au travail de la presse à Gaza, en accusant les autorités israéliennes de violations des droits fondamentaux des reporters. Cette démarche intervient dans un contexte de conflit prolongé, où l’accès aux zones, la sécurité des équipes, la disponibilité des communications et la transparence des opérations militaires constituent des enjeux majeurs pour l’information indépendante. La plainte vise à établir des responsabilités et à obtenir des mesures garantissant un accès plus sûr et plus libre aux réalités du terrain.

La question de la couverture médiatique à Gaza se heurte à plusieurs contraintes : restrictions d’accès, dangers physiques, destruction d’infrastructures, difficultés de transmission et risques juridiques. Les associations avancent que ces obstacles dépassent la gestion ordinaire des opérations et constituent une entrave systémique au droit d’informer et d’être informé, protégé par le droit international humanitaire et les instruments relatifs à la liberté de la presse. Elles demandent des garanties effectives, des laissez‑passer et des mécanismes de protection, ainsi que des enquêtes indépendantes sur les incidents impliquant des professionnels des médias.

Les organisations internationales de défense de la presse soulignent que, dans les conflits, la présence de journalistes est un garde‑fou contre la désinformation et un pilier pour la redevabilité. Lorsque l’accès est restreint ou dangereux sans mesures compensatoires, le risque est celui d’un « trou noir » informationnel, où les narrations partisanes supplantent la réalité documentée. Les ONG insistent sur le respect des conventions internationales et sur la responsabilité des parties à faciliter la couverture des événements, sans ingérence et avec une protection proportionnée.

La plainte réactive aussi des questions plus larges sur la sécurité des journalistes, l’usage des technologies de surveillance, et la criminalisation potentielle de l’activité reporter. Elle met en lumière la nécessité de protocoles clairs entre autorités, agences humanitaires et médias pour définir des couloirs sécurisés, des systèmes d’alerte et des normes de transparence. Au‑delà de cette affaire, l’enjeu est de créer des précédents juridiques qui renforcent la protection des journalistes et encadrent les pratiques en zones de guerre.

L’action en justice, qu’elle aboutisse ou non à des sanctions, exerce une pression normative sur les belligérants en rappelant que l’information en temps de guerre est un droit public. La solidité de la démocratie internationale dépend de la possibilité d’observer, de vérifier et de documenter. En mettant ces questions au centre, les associations espèrent obtenir des engagements concrets, des accès encadrés et une diminution des risques mortels encourus par les reporters sur le terrain.





Mamoune ACHARKI
Journaliste junior passionné par l'écriture, la communication, les relations internationales et la... En savoir plus sur cet auteur
Mercredi 3 Décembre 2025

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