Les frappes ont principalement touché plusieurs zones densément peuplées de l’enclave palestinienne, provoquant d’importantes destructions d’immeubles résidentiels. La défense civile palestinienne, opérant sous l’autorité du Hamas, fait état d’au moins 101 morts, dont 35 enfants, ainsi que de femmes et de personnes âgées. Les hôpitaux, déjà saturés, ont confirmé ces chiffres.
Ces bombardements ont été lancés après que l’armée israélienne a accusé le Hamas d’avoir violé les termes du cessez-le-feu en attaquant ses soldats. En réponse, l’armée a mené des frappes contre ce qu’elle qualifie de « dizaines de cibles » et affirme avoir visé 30 responsables de mouvements armés.
L’armée israélienne a également annoncé la mort d’un soldat, Yona Efraim Feldbaum, âgé de 37 ans, « tombé au combat dans le sud de la bande de Gaza ». Cet incident intervient malgré l’accord de cessez-le-feu théoriquement en vigueur.
Dans la soirée de lundi, le Hamas a remis à Israël les restes d’un otage du 7-Octobre par l’intermédiaire du Comité international de la Croix-Rouge. Mais dès mardi, le bureau du Premier ministre israélien a affirmé que ces restes appartenaient à Ofir Tzarfat, enlevé au festival Nova, mais dont la dépouille partielle avait déjà été rapatriée « lors d’une opération militaire il y a deux ans ».
Selon Israël, ce corps ne faisait pas partie des otages que le Hamas devait restituer dans le cadre de l’accord. Les autorités israéliennes accusent en outre le mouvement islamiste d’avoir mis en scène la découverte du corps. Cette reprise soudaine de frappes ajoute une nouvelle couche d’incertitude dans un contexte déjà extrêmement fragile :
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hôpitaux exsangues,
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infrastructures détruites,
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population civile isolée,
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méfiance diplomatique accrue.
La crédibilité du cessez-le-feu, déjà considérée comme précaire, est à nouveau questionnée.
Israël affirme que le calme opérationnel est rétabli. Mais la situation sur le terrain reste tendue, et la moindre étincelle pourrait rouvrir un cycle d’escalade. La population, elle, vit toujours sous la menace d’un retour immédiat des frappes.












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