À la tête de l’instance mondiale du football depuis 2016, Infantino souligne que la compétition a généré plus de 2 milliards de dollars de revenus, soit environ « 33 millions de dollars par match ».

Selon lui, ce chiffre témoigne d’un « énorme succès » et marque le début d’« un âge d’or du football interclubs mondial ».

Ces déclarations interviennent quelques semaines après les critiques virulentes de Jürgen Klopp, ancien entraîneur de Liverpool, qui avait qualifié le tournoi — élargi à 32 équipes et décalé en été cette année — de « pire idée jamais mise en œuvre dans le football ».

En effet, plusieurs rencontres ont souffert d’une faible affluence, avec plus d’un million de sièges vides durant le tournoi. Par ailleurs, des joueurs tels que Jude Bellingham, Reece James et Enzo Fernandez ont dénoncé les conditions climatiques difficiles et la qualité des terrains aux États-Unis.

Fernandez, milieu de terrain de Chelsea, a jugé la chaleur « très dangereuse », tandis que son entraîneur Enzo Maresca a affirmé qu’il était « impossible » de mener une séance d’entraînement normale.

Lors d’une conférence à la Trump Tower de New York, avant la finale opposant Chelsea au Paris Saint-Germain, Infantino a déclaré : « L’âge d’or du football de clubs mondial a commencé. Cette Coupe du Monde des Clubs de la FIFA a été un immense succès. Bien sûr, il y a eu des points positifs, mais aussi quelques aspects négatifs. »

Il a ajouté : « Nous respectons toutes les opinions. Nous avons accueilli plus de 2,5 millions de spectateurs dans les stades, soit une moyenne de 40 000 par match — un chiffre que seul le championnat anglais atteint, bien que celui-ci joue en majorité dans les stades des équipes locales, contrairement à notre tournoi joué dans des stades neutres. »

Enfin, Infantino a insisté sur la rentabilité du tournoi : « On disait que cela ne serait pas rentable, mais nous avons généré plus de 2 milliards de dollars grâce à cette compétition, soit une moyenne de 33 millions par match. Aucune autre compétition de clubs au monde ne peut rivaliser avec ces chiffres. »

Le président conclut ainsi en affirmant que la Coupe du monde des clubs est déjà la compétition interclubs la plus prospère à l’échelle mondiale.