Ce départ intervient après une autre saison difficile en Turquie. Déjà en décembre 2023, Ziyech avait publiquement exprimé son malaise à Galatasaray en critiquant sévèrement son entraîneur : « Je ne veux plus jouer ici. Je pars en janvier. Je n’ai jamais vu un entraîneur aussi mauvais. » Des déclarations qui avaient scellé son sort et entamé son image auprès du public et des médias.
Pourtant, Ziyech reste un joueur talentueux, capable de gestes techniques brillants et doté d’une vision de jeu remarquable. Brillant à l’Ajax Amsterdam entre 2016 et 2020, il avait conquis l’Europe lors des campagnes en Ligue des champions. Son transfert à Chelsea en 2020 laissait espérer une ascension fulgurante, mais il n’a jamais su s’imposer dans l’effectif londonien, malgré quelques coups d’éclat.
Aujourd’hui, Ziyech est à la croisée des chemins. S’il veut espérer un retour en équipe nationale, à l’approche de la CAN 2025 organisée au Maroc, il doit retrouver du temps de jeu et de la constance. Walid Regragui, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, n’a jamais caché son admiration pour le joueur, mais conditionne son retour à une régularité retrouvée.
Des rumeurs évoquent un éventuel transfert vers Al Nasr (Émirats arabes unis), où il pourrait retrouver Alfred Schreuder, son ancien coach au FC Twente. D’autres pistes, en Arabie saoudite ou même en Europe, restent envisageables, à condition qu’un projet sportif sérieux lui soit proposé — et qu’il s’y engage pleinement.
Libre de tout contrat, Ziyech sait qu’il joue gros. Il lui faut désormais trouver un environnement stable pour relancer sa carrière et prouver qu’il reste un atout de poids, autant pour les clubs que pour la sélection nationale. Le temps presse, et l’ancien chouchou des Marocains devra faire les bons choix pour éviter que sa carrière ne s’enlise davantage.












L'accueil

















