Où en est le Maroc ? déploiements et feuilles de route
Le ministère marocain de la Justice a annoncé une stratégie visant l’intégration progressive d’outils numériques et d’IA pour améliorer l’accès à la justice et l’efficacité des procédures. Des documents ministériels et des reportages (2024–2025) mentionnent l’utilisation d’outils pour automatiser des tâches administratives, aider à la rédaction de projets de décisions et anonymiser des décisions publiées.
Des plans pluriannuels (2025+) visent un déploiement encadré par des principes de responsabilité. (sources officielles et articles de presse sur l’intégration de l’IA).
Des plans pluriannuels (2025+) visent un déploiement encadré par des principes de responsabilité. (sources officielles et articles de presse sur l’intégration de l’IA).
Quelles applications aujourd’hui ? assistance, non remplacement
Dans la pratique, les outils actuellement testés au Maroc servent surtout à assister les magistrats : structuration de dossiers, reconnaissance de documents, propositions de plans de rédaction, ou anonymisation pour publication. Ces usages réduisent les tâches répétitives et accélèrent la diffusion des décisions. Mais les acteurs insistent sur une règle : l’IA doit rester un outil d’aide, la décision finale revenant toujours au juge. Des études juridiques locales examinent ces usages et appellent à des garde-fous.
Les risques : biais, inexplicabilité et responsabilité
Les critiques portent sur trois points majeurs : le biais algorithmique (les données historiques peuvent reproduire des inégalités), le manque d’explicabilité des modèles complexes et la question de la responsabilité en cas d’erreur.
Des chercheurs marocains et des juristes demandent des audits, des normes de transparence et des mécanismes de recours ouverts au public pour éviter un recours aveugle aux résultats produits par l’IA. Plusieurs publications académiques récentes appellent à une réglementation proactive et à la formation des magistrats aux outils numériques.
Des chercheurs marocains et des juristes demandent des audits, des normes de transparence et des mécanismes de recours ouverts au public pour éviter un recours aveugle aux résultats produits par l’IA. Plusieurs publications académiques récentes appellent à une réglementation proactive et à la formation des magistrats aux outils numériques.
Vers quel cadre légal ? recommandations et gouvernance
L’expérience internationale montre qu’un cadre légal clair, comprenant audit des algorithmes, conservation des logs et contrôle humain obligatoire, est indispensable. Plusieurs institutions internationales (UNESCO, OECD) recommandent la prudence et la mise en place de référentiels d’éthique pour les déploiements en justice ; ces recommandations nourrissent les réflexions marocaines.
Le défi local sera d’équilibrer efficacité administrative et garanties procédurales pour préserver la confiance publique.
Le défi local sera d’équilibrer efficacité administrative et garanties procédurales pour préserver la confiance publique.












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