Lecture structurée des chiffres de l’ADII : Casablanca capte 63% des flux, mix valeur en amélioration
La hausse résulte d’une double dynamique : les importations de véhicules neufs ont augmenté de 5%, tandis que le segment des voitures d’occasion affiche une accélération nettement plus marquée de 15%. Cette divergence suggère un arbitrage financier de la part des ménages et entreprises en faveur de produits à ticket d’entrée plus modéré, conjointement à une reconstitution de l’offre formelle sur l’occasion après une phase de pénurie relative sur certains modèles neufs.
Les recettes issues des opérations de dédouanement ont atteint 7.007 millions de dirhams, en hausse de 12%, un taux supérieur à celui des volumes. Cet écart indique un effet valeur positif : montée en gamme partielle du panier importé, renforcement des assiettes taxables ou évolution de la structure des droits et taxes appliqués. Rapporté au nombre d’unités, le produit moyen estimatif avoisine 46.000 dirhams par véhicule, niveau cohérent avec un mix combinant citadines, SUV compacts et modèles à équipements enrichis.
La concentration géographique demeure prononcée. La direction régionale de Casablanca‑Settat concentre 63% des unités dédouanées en 2024 (progression de 8%), confirmant son rôle pivot en matière logistique, de distribution et de services connexes. Elle est suivie par la direction régionale de Tanger‑Tétouan‑Al Hoceima avec une part de 26% (hausse de 6%). Le solde, soit 11%, est dispersé sur les autres régions, ce qui pose la question de l’équilibrage territorial des infrastructures procédurales et des capacités d’accompagnement.
Plusieurs enjeux se dessinent. Sur le plan fiscal, la corrélation favorable entre volumes et recettes soutient la contribution du secteur au budget, à condition que le mix valeur reste orienté à la hausse. Sur le plan réglementaire, la progression conjointe du neuf et de l’occasion plaide pour la poursuite de la formalisation afin de réduire les circuits informels et d’améliorer la traçabilité. La transition technologique (hybride, électrique) n’est pas détaillée dans le rapport mentionné, mais elle pourra influencer à moyen terme la structure des taxations et les arbitrages des importateurs. Par ailleurs, la forte polarisation régionale invite à intensifier la dématérialisation uniformisée des procédures pour fluidifier l’accès dans les zones moins servies.
Des points de vigilance subsistent : nécessité de surveiller d’éventuels phénomènes de sous‑facturation à mesure que les volumes remontent ; sensibilité des valeurs CAF aux fluctuations de change et aux coûts logistiques internationaux ; calibrage des incitations pour favoriser les motorisations à faibles émissions sans distordre excessivement le segment de l’occasion.
Les données chiffrées proviennent du rapport d’activité 2024 de l’ADII ; les ratios et interprétations (produit moyen par véhicule, part résiduelle des autres régions, effets mix) constituent des analyses dérivées établies à partir des chiffres publiés.
Les recettes issues des opérations de dédouanement ont atteint 7.007 millions de dirhams, en hausse de 12%, un taux supérieur à celui des volumes. Cet écart indique un effet valeur positif : montée en gamme partielle du panier importé, renforcement des assiettes taxables ou évolution de la structure des droits et taxes appliqués. Rapporté au nombre d’unités, le produit moyen estimatif avoisine 46.000 dirhams par véhicule, niveau cohérent avec un mix combinant citadines, SUV compacts et modèles à équipements enrichis.
La concentration géographique demeure prononcée. La direction régionale de Casablanca‑Settat concentre 63% des unités dédouanées en 2024 (progression de 8%), confirmant son rôle pivot en matière logistique, de distribution et de services connexes. Elle est suivie par la direction régionale de Tanger‑Tétouan‑Al Hoceima avec une part de 26% (hausse de 6%). Le solde, soit 11%, est dispersé sur les autres régions, ce qui pose la question de l’équilibrage territorial des infrastructures procédurales et des capacités d’accompagnement.
Plusieurs enjeux se dessinent. Sur le plan fiscal, la corrélation favorable entre volumes et recettes soutient la contribution du secteur au budget, à condition que le mix valeur reste orienté à la hausse. Sur le plan réglementaire, la progression conjointe du neuf et de l’occasion plaide pour la poursuite de la formalisation afin de réduire les circuits informels et d’améliorer la traçabilité. La transition technologique (hybride, électrique) n’est pas détaillée dans le rapport mentionné, mais elle pourra influencer à moyen terme la structure des taxations et les arbitrages des importateurs. Par ailleurs, la forte polarisation régionale invite à intensifier la dématérialisation uniformisée des procédures pour fluidifier l’accès dans les zones moins servies.
Des points de vigilance subsistent : nécessité de surveiller d’éventuels phénomènes de sous‑facturation à mesure que les volumes remontent ; sensibilité des valeurs CAF aux fluctuations de change et aux coûts logistiques internationaux ; calibrage des incitations pour favoriser les motorisations à faibles émissions sans distordre excessivement le segment de l’occasion.
Les données chiffrées proviennent du rapport d’activité 2024 de l’ADII ; les ratios et interprétations (produit moyen par véhicule, part résiduelle des autres régions, effets mix) constituent des analyses dérivées établies à partir des chiffres publiés.












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