France : l’IA comme exercice de démocratie scolaire
Cette approche traduit une vision où l’IA est pensée comme un objet de débat démocratique : les élèves ne sont pas seulement bénéficiaires, mais acteurs de l’élaboration des règles collectives qui encadrent leurs apprentissages.
Maroc : l’IA comme levier de souveraineté éducative
- La formation des enseignants et des étudiants à un usage critique et créatif de l’IA, afin d’éviter une dépendance aux plateformes internationales ;
- L’adaptation aux réalités sociales marocaines, notamment dans les zones rurales ou défavorisées, où l’inclusion numérique demeure un défi ;
- L’articulation entre IA, recherche et formation professionnelle, pour préparer une jeunesse capable de devenir créatrice de solutions locales et non simple consommatrice de technologies importées.
Ce que je défends au Maroc : une vision systémique de l’IA éducative
1. Un ancrage épistémologique : l’éducation ne doit pas être une simple transmission de savoirs, mais un processus de construction de sens et d’autonomie cognitive. L’IA doit être utilisée comme un outil d’exploration, de créativité et d’imagination.
2. Un alignement stratégique : l’éducation et l’IA doivent être reliées aux autres politiques publiques - recherche, santé, culture, économie - pour bâtir un système cohérent au service du développement national et de la souveraineté.
3. Une inclusion sociale forte : l’IA doit contribuer à réduire les fractures éducatives et territoriales, en atteignant les zones rurales, les établissements défavorisés et les populations marginalisées, afin de garantir l’égalité des chances.
C’est dans cet esprit que je plaide pour une feuille de route éducative IA spécifique au Maroc, inspirée des grandes stratégies internationales mais adaptée à nos réalités culturelles, économiques et sociales.
Comparaison : démocratie vs souveraineté systémique
- Maroc : je défends une logique de souveraineté éducative systémique, où l’accent est mis sur l’autonomie cognitive, l’alignement stratégique et l’inclusion sociale.
Ces deux approches peuvent se compléter. Le Maroc gagnerait à intégrer davantage de participation des élèves et des enseignants, à l’image de la France, tandis que la France pourrait s’inspirer de la cohérence systémique et souveraine que je propose pour le Maroc.
Vers une coopération franco-marocaine
- partager des méthodes pédagogiques et des expériences d’inclusion ;
- mutualiser des ressources éducatives ouvertes en IA ;
- développer des programmes conjoints de formation et de recherche appliquée.
Au-delà de la comparaison, il s’agit de bâtir une voie commune, où l’IA éducative devient un levier d’émancipation, d’innovation et de souveraineté pour la jeunesse.












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