Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 septembre, l’armée israélienne a annoncé le déclenchement de la phase principale de son offensive militaire sur la ville de Gaza. Selon un haut responsable militaire, 2000 à 3000 combattants du Hamas seraient retranchés dans la métropole palestinienne, épicentre de la guerre depuis plusieurs mois.
 

Après des semaines de bombardements aériens et d’opérations ciblées, Tsahal affirme être entrée dans une étape décisive de son plan militaire. « L’offensive principale sur la ville de Gaza a commencé la nuit dernière », a déclaré le responsable israélien, insistant sur la présence « massive » des brigades du Hamas dans les ruelles et tunnels de la ville. Les combats se concentrent autour des quartiers centraux, là où les forces israéliennes estiment que se trouvent plusieurs infrastructures stratégiques du mouvement islamiste.
 

Gaza-ville, avec plus d’un demi-million d’habitants, est le cœur administratif, politique et militaire du Hamas. Pour Israël, percer cette défense représente une étape symbolique et tactique. Mais l’opération risque d’aggraver une situation humanitaire déjà catastrophique, alors que des milliers de civils restent piégés. Les estimations font état de 2 000 à 3 000 combattants actifs du Hamas sur place, prêts à mener une résistance urbaine acharnée.